Campagne sur les bus

Mars a été un mois passionnant, durant lequel nous avons vu un certain nombre de nouvelles activités à Be’ad Chaim. Nous avons démarré une campagne d’affichage sur les bus, avec une grande publicité sur le côté ou l’arrière de 28 bus dans la région de Tel Aviv, Tibériade et Ashkelon. Il y est écrit : « Les premiers battements du cœur débutent à 22 jours de la grossesse. C’est votre droit de le savoir. C’est votre droit de choisir. Vous n’êtes pas seule ! » En bas de l’affiche, se trouve notre site web et le numéro de notre ligne directe. Notre prière est que ceux qui voient les bus, réalisent que le bébé dans le ventre est une PERSONNE avec un cœur qui bat.

Une collaboration et des cadeaux spéciaux

Grâce à la générosité de nos donateurs, nous avons pu distribuer des cadeaux spéciaux de Pessah, à des mères dans le besoin, dans les villes de Lod, Beer Sheva et Jérusalem. 300 familles (100 dans chaque ville) ont reçu des coupons d’achat au supermarché, d’une valeur de 60$ chacun, afin d’acheter de la nourriture pour la fête. C’était une vraie bénédiction de pouvoir travailler avec le Département de la Protection Sociale, pour montrer à ces familles de l’amour pendant cette saison de Pessah (Pâque). En plus de cela, nos donateurs nous ont permis de distribuer de beaux paquets remplis de nourriture, à 50 familles de Jérusalem. Celles-ci avaient fini notre programme l’an dernier, mais ont accepté avec joie cette aide additionnelle pour les fêtes. Nous remercions nos généreux donateurs qui nous aident et« soutiennent nos mains », tout comme Hur et Aaron le faisaient pour Moïse.

Guéris Notre Pays – Un Appel à la Prière

Le 3 mars dernier, près de 400 personnes autour du monde nous ont rejoint pour un temps spécial, de prière en ligne pour LA VIE. L’événement était organisé conjointement par Be’ad Chaim, le ministère « Tree of Life » (Arbre de Vie) et l’assemblée du Mont Carmel. J’ai reçu beaucoup de chaleureux messages de personnes racontant qu’elles avaient été émues aux larmes, reçu des visions, et s’étaient rappelées de moments importants du passé, en lien l’avortement. Voici une petite partie d’une puissante vision qui m’a été partagée :

« Alors que je louais avec vous, et que j’entendais ce qui était dit, j’ai vu Yeshua venir et s’agenouiller devant l’autel. J’ai vu sa robe blanche couverte de sang. Je suis venue et me suis agenouillée à ses côtés en pleurant. Il m’a prise dans Ses bras et nous avons pleuré ensemble. Abba Père agit à travers la puissance de Son Esprit. »

Une autre femme a partagé le souvenir d’une rencontre en 1979, avec plus de 2000 personnes, pendant laquelle beaucoup de femmes se sont avancées pour recevoir la guérison de la douleur d’un accouchement. Je vous partage sa lettre en pièce-jointe parce que je crois que c’est le temps pour les églises de parler de l’avortement, sans honte. Pendant trop longtemps, des pasteurs ont dit qu’ils ne voulaient pas « déranger les gens » en évoquant ce sujet. La réalité est que beaucoup des personnes assises dans nos assemblée sont blessées et honteuses. Dieu veut apporter la liberté, le pardon et la lumière dans la vie de tous ceux qui ont souffert après un avortement. J’ai parlé à des groupes de nombreux pays et j’ai vu des centaines de femmes être libérées de la culpabilité et recevoir la guérison, après avoir amené leur avortement à la lumière. À Be’ad Chaim, nous offrons une écoute et des conseils à tous ceux qui ont souffert de la perte d’un bébé. Nous pouvons aussi planter un arbre dans les Jardins de la Vie, un jardin du souvenir pour les bébé avortés, morts à la naissance ou lors d’une fausse-couche. « Celui qui marche en pleurant avec un sac de semence reviendra avec joie en portant ses gerbes. »

(Psaume 126.5)

Notre partenaire de prière, Laurel, vous invite à visiter les Jardins, ou à lui demander de planter un arbre en votre nom. Elle écrit : « Tous nos arbres plantés, sont accompagnés d’une prière solennelle, souvent avec des larmes, et la reconnaissance à notre Dieu qui ne fait jamais d’erreurs. »

Pendant cette saison de Pessah (Pâque), nous nous souvenons avec reconnaissance de la liberté que Dieu a apportée aux enfants d’Israël, en les délivrant de l’esclavage de l’Égypte. Nous nous souvenons avec gratitude que notre Messie, à travers sa résurrection, nous a apporté une vie nouvelle, et la liberté face à notre condamnation et notre honte.

Alors que vous célébrez cette fête, puissiez-vous expérimenter Sa grâce et sa liberté.

Sandy

Simcha et bébé Milela

Simcha a 27 ans, est mariée avec 3 enfants. Elle vit à Beer Sheva où elle loue un petit appartement. Avant sa récente grossesse, son mari était rarement à la maison. Il passait la plupart de son temps avec les enfants de son 1er mariage. Quand Simcha a découvert qu’elle était enceinte, elle espérait que l’attitude de son mari changerait. Elle avait tort. Il lui a demandé d’avorter, disant qu’il ne voulait pas d’autres d’enfants. Il s’est montré agressif et a menacé de la quitter si elle continuait la grossesse. Elle s’est sentie intimidée par lui mais ne voulait pas avorter. Ala, notre conseillère à Beer Sheva, l’a écoutée, encouragée et soutenue, lui permettant de choisir courageusement la vie, malgré ses appréhensions. Sa précieuse petite Milela est née en décembre. Depuis la naissance, son mari ne les a vus qu’une seule fois. Simcha s’est retrouvée seule pour prendre soin des enfants. Son mari lui en veut de ne pas avoir avorté. Simcha explique : « Je pense que cela touche son égo, qu’une femme ne l’ait pas écouté et obéi. Il est très dominant et maintenant il doit gérer le fait que j’ai choisi la vie pour notre enfant, contre son gré. » Le soutien émotionnel et pratique que Simcha reçoit à travers Be’ad Chaim a été vital pour elle pendant ces moments difficiles, tout particulièrement parce qu’elle n’a pas pu retourner travailler en raison des restrictions du Covid.

Jomana et bébé Salam

Jomana était dans une relation sérieuse avec un homme qu’elle aimait. Il la traitait bien et sa famille l’aimait beaucoup. Elle espérait qu’un jour ils pourraient se marier. Quand elle a découvert sa grossesse, elle pensait que son copain serait heureux, mais elle a été très déçue de sa réponse. Il ne voulait rien avoir à faire avec le bébé, et n’était pas préparé à la soutenir de quelque manière que ce soit. Il lui a même dit d’avorter. Jomana était dévastée. Elle se sentait effrayée et seule. Heureusement, l’une de ses amies l’a invitée à appeler Stella, notre conseillère à Eilat. Stella nous raconte que la voix de Jomana semblait terrifiée pendant leur 1ère conversation.

Rapidement, la conseillère et la nouvelle maman sont devenues amies. Jomana avait trouvé gentillesse et acceptation en Stella. Comme Jomana parlait mieux l’arabe que l’hébreu, Stella a demandé à notre conseillère de langue arabe, Annie, d’appeler Jomana pour un soutien émotionnel plus approfondi. Pendant la première échographie, Jomana a entendu le cœur de son bébé battre. Elle savait qu’elle ne pourrait pas prendre la décision de stopper le battement d’un cœur. Elle a alors pleinement réalisé qu’elle avait une vie qui grandissait en elle. Son fils, Salam (« paix » en arabe), est né en mai.

Elle nous a envoyé ce mot de remerciement :

« Un immense merci à Dieu, à Stella, conseillère à Eilat, et à Annie, conseillère de langue arabe, pour votre soutien fidèle. Un grand merci aussi à tout le staff de Be’ad Chaim. Vous êtes des personnes spéciales : tout comme le soleil, vous transmettez de la force, de l’énergie et de l’amour. Puissiez-vous être fortes, et que beaucoup d’autres personnes soient comme vous. Avec une profonde reconnaissance pour votre aide. Merci pour tous les moments passés à mes côtés, ainsi que les autres. UN IMMENSE MERCI ! Avec toute mon estime,

Jomana, maman de Salam. »

Tigist et bébé Joël

Tigist est mariée et mère de 3 enfants, âgés de 4, 7 et 1 an. Son dernier, Joël est né le 1er janvier : un cadeau de début d’année ! Lorsque Tigist a partagé à son mari qu’elle était enceinte de Joël, il était furieux. Il étudie toute la journée dans une yeshiva (un institut d’études de la Torah) et travaille le soir en faisant le ménage d’une école Orthodoxe. Il ne voulait pas travailler, et a accusé sa femme de ne pas lui permettre de se concentrer sur ses études. Tigist s’est sentie impuissante et effrayée par sa réaction. Elle travaillait à plein temps avant sa grossesse. Nous sommes reconnaissants qu’elle se soit tournée vers nous pour demander de l’aide. Sa conseillère lui a offert la compassion, un réel soutien, et lui a permis de partager ce qui pesait lourd sur son cœur. Le projet Opération Moïse l’a soutenue avec du mobilier pour bébé, ainsi que des coupons mensuels pour une année entière, afin d’acheter d’autres choses essentielles dont elle aurait besoin pour son petit. Tigist est souvent en contact avec sa conseillère de Be’ad Chaim. Elle dit qu’elle se sent bénie de recevoir tant d’aide de la part de personnes qui ne la connaissent même pas. Elle dit qu’elle ne se sent plus seule désormais, et prie pour des jours meilleurs. Merci de prier pour que Dieu guérisse son mariage et apporte l’amour et la lumière dans la vie de sa famille.

Elena et bébé Elian

Elena a récemment fêté le 1er anniversaire de sa fille Elian. Cette dernière est une merveilleuse petite avec un rire communicatif qui apporte le sourire à ceux qui l’entourent. Le copain d’Elena était farouchement contre sa grossesse et a commencé à la harasser lorsqu’elle a choisi la vie pour son bébé. Du coup, Elena a vécu avec une amie pendant sa grossesse, pour qu’elle et son bébé soient protégés de son copain. Après la naissance d’Elian, les parents d’Elena l’ont recueillie chez eux. Elle dit : « Le soutien de mes parents est la chose la plus précieuse qu’il soit, et j’en suis tellement reconnaissante. Cela m’aide à tenir le coup ! » Sa grossesse était à haut risque. Du coup, elle devait passer beaucoup de temps à l’hôpital et elle a dû quitter son travail. Elle a désormais l’aide de sa maman, et cherche un nouveau travail. Elena partage qu’elle est profondément reconnaissante pour tout le soutien qu’elle a reçu cette année passée. Elle écrit :

« Chers donateurs, vos dons m’ont bénie, moi et ma princesse, pendant cette année. Maintenant que cette année est terminée, je voulais vous remercier pour toute l’aide reçue. Cela signifie beaucoup pour moi. Grâce à vous, Elian n’a pas manqué de toutes les choses basiques dont elle avait besoin. Un grand merci pour le soutien. Vous êtes des anges sous forme humaine. »

Bina et bébé Eli

Bina et son copain ne planifiaient pas d’avoir un bébé et venaient tout juste d’emménager ensemble. Bina est enseignante en maternelle. Sa famille Ultra-Orthodoxe était contre la relation du couple et avait coupé tout contact avec elle. Bina était effrayée quand elle a découvert la grossesse. Mais son partenaire, un nouvel immigrant de France, a pris ses responsabilités et l’a demandée en mariage. Bina et son copain ont pris rendez-vous avec notre conseillère, alors que Bina était déjà à un stade avancé de sa grossesse. En janvier, elle a donné naissance à un beau petit garçon qu’ils ont nommé Eli (« mon Dieu »). Il est né à 35 semaines de grossesse et avait du mal à se nourrir. Mais tout est rentré dans l’ordre. Bina se sent profondément bénie par le soutien de Be’ad Chaim, pour son nouveau-né en bonne santé, et son précieux compagnon.