Dans le 17ème chapitre du livre des Actes, les gens se plaignaient des disciples de Jésus en disant : "Ces hommes qui ont mis le monde sens dessus dessous, sont maintenant venus ici."

Mes amis, merci de vous tenir avec nous alors que nous cherchons à mettre le monde à l'envers, ou peut-être, à l'endroit ! Secouons les mensonges et faisons la différence. Nous ne pouvons accepter que des bébés soient enlevés du ventre de leur mère sans protection. Nous devons parler en leur nom. En célébrant la Pâque ce mois-ci, nous nous souvenons que Moïse est né dans un monde où sa vie était en danger. Il était l'enfant d'esclaves, sans aucune chance apparente dans le monde, mais il était choisi par Dieu pour la VIE, une DESTINÉE et un BUT. Notre "Projet Opération Moïse" poursuit ces mêmes objectifs : fournir une aide financière et pratique aux mères afin qu'elles puissent choisir la VIE pour leurs enfants, créés pour une destinée donnée par Dieu.

Encouragement pour les conseillers

Alors que j'écris cette lettre, je lis une conversation WhatsApp entre nos conseillères. Notre conseillère de Haïfa, Talia, a envoyé cette photo de la petite Eve, née pendant la nuit. Avec la photo, Talia a écrit ces mots : "Eden, âgée seulement de 22 ans et célibataire, a vécu toute sa vie avec sa grand-mère. Eden a eu une leucémie dans son enfance. Elle est tombée enceinte d'un petit ami qui n'était pas intéressé par la poursuite de leur relation. Il semblait qu'il n'y avait aucun espoir de sauver la vie de cet enfant mais aujourd'hui, Eden est devenue une mère heureuse et nous lui souhaitons le meilleur. Remercions Dieu pour les beaux et merveilleux moments comme celui-ci où nous voyons le fruit de notre ministère. Nous ne devrions jamais perdre espoir."

Bébé Moïse

Comme Moïse dans la Bible, ce petit Moïse est né en janvier dans la pauvreté et dans des circonstances difficiles. Ses parents sont des réfugiés d'Érythrée et ne pouvaient pas se permettre d'avoir un autre enfant. Pourtant, lorsqu'ils ont réalisé qu'ils allaient avoir un garçon après 3 filles, ils se sont réjouis de la bonté de Dieu. Le beau petit Moïse a été un cadeau et une joie. Dieu tient son avenir entre ses bonnes mains.

Une aide supplémentaire pour les familles nécessiteuses :

Nous avons été bénis lorsqu'une autre ONG a proposé de fournir mensuellement des fruits et légumes frais à nos mamans à Jérusalem. L'offre était abondante et les mamans ont été bénies de recevoir des produits frais en provenance du marché local.

Projet spécial pour aider les mamans et les enfants ukrainiens

Comme beaucoup en Israël, nous voulons faire preuve de miséricorde envers ceux qui fuient l'Ukraine pendant cette terrible guerre. Grâce à un message spécial en ukrainien sur Facebook, plusieurs femmes ont demandé de l'aide pour leurs enfants. L'une de ces mères célibataires, qui vit maintenant dans le nord d'Israël, a un fils de 10 ans atteint du Syndrome de Down. C'est un honneur et un privilège pour nous d'aider ces personnes précieuses en leur apportant une aide financière et une conseillère qui pourra se lier d'amitié avec elles dans leur langue maternelle. Bien que ces enfants ne soient pas des bébés, ce sont des enfants de Dieu et ils sont tendrement aimés par Lui.

VOUS ÊTES LES HÉROÏNES !

Tout au long du mois de mars et en lien avec la Journée internationale de la femme, nous avons demandé aux mamans de partager leurs histoires de choix de vie malgré les difficultés. Afin d'honorer et de bénir ces femmes courageuses, nous avons envoyé un magnifique coffret cadeau contenant de jolis produits cosmétiques à toutes celles qui ont répondu. Une maman a écrit : "Mon histoire a commencé il y a 14 ans lorsque j'ai donné naissance à ma fille. Mon bonheur s'est élevé jusqu'aux cieux ! Je l'ai allaitée à plein temps, puis j'ai dû reprendre le travail. J'ai arrêté l'allaitement à plein temps et je suis retournée au travail, mais je suis tombée enceinte le même mois. Mon patron était choqué. Huit mois plus tard, j'ai donné naissance à mon deuxième enfant, ce qui a été très difficile et un énorme défi. Je n'ai pas repris mon travail après cela. Je me suis investie dans mon foyer, j'ai eu une troisième fille et j'ai gardé les trois filles à la maison jusqu'à l'âge de 3 ans. Il n'y a pas d'amour dans le monde monde comme celui d'une mère".

Irina et sa petite Alexia

Irina est née en Ukraine, a déménagé aux États-Unis et a finalement immigré en Israël en 2017. Elle a un très maigre salaire qu’elle gagne en nettoyant des maisons, elle n'a aucune relation avec sa famille et est complètement seule. Son petit ami l'a quittée lorsqu'il a appris qu'elle était enceinte. Elle a contacté Be'ad Chaim et est devenue très proche de sa conseillère qui l'a encouragée et soutenue dans sa décision de choisir la vie pour sa fille. La petite Alexia a maintenant 6 mois et a apporté une "famille" et de l'amour dans la vie d'Irina. Elle dit qu'Alexia dort beaucoup pendant la journée et "se déchaîne" la nuit !

Orly et bébé Yitzhak

Orly est orthodoxe, elle est mariée et mère de 3 enfants. Sa quatrième grossesse a été une véritable surprise. Elle travaillait dans une garderie pendant que son mari étudiait dans une Yeshiva (Institut d'étude de la Torah). Sans son revenu, elle craignait qu'ils ne puissent pas survivre. Orly était fatiguée de la vie. Un ami l'a mise en contact avec une conseillère de Be'ad Chaim qui s'est beaucoup occupée d'elle. Grâce à cette gentillesse, Orly a choisi la vie. Be'ad Chaim l'a inscrite auprès d'une banque alimentaire locale et lui a promis de lui fournir, par le biais du projet Opération Moïse, tous les produits de première nécessité pour son bébé. Le petit Yitzhak (Isaac) a maintenant 2 mois et porte le nom de son grand-père paternel, décédé des suites du Covid-19.

Hallel et bébé Amor

Hallel est une mère célibataire de 4 enfants. Elle venait de commencer un nouveau travail lorsqu'elle a découvert sa grossesse. Terrifiée, et ne voulant pas perdre sa source de revenus, elle est allée deux fois se faire avorter, mais chaque fois, elle a changé d'avis à la dernière minute, car l'avortement est interdit par la Torah. En raison de sa situation financière, elle a demandé l'aide de Be'ad Chaim. Le petit Amor, qui signifie amour, est né en décembre. Son père est un toxicomane et n'est pas en contact avec eux, mais l'attention et le soutien pratique de Be'ad Chaim, qui a fourni du nécessaire pour le bébé et des coupons d’achat mensuels, ont fait une énorme différence.

Un soldat courageux

Dina et son mari se sont mariés il y a tout juste un mois. Elle a découvert sa grossesse alors qu'elle effectuait son service militaire obligatoire. Le personnel de l'armée, sa mère, la mère de son petit ami et tous ses amis l'ont pressée d'avorter, mais Dina a déclaré : "Je ne pouvais tout simplement pas". Deux semaines plus tard, son petit ami, qui avait d'abord paniqué, a choisi de l'épouser. Be'ad Chaim contribue à subventionner le loyer de leur petit appartement afin de leur donner le coup de pouce dont ils ont besoin pour commencer leur vie ensemble. J'ai dit à Nathan, son mari de 22 ans, calme et timide, qu'il était un héros - un homme qui prend des responsabilités et fait preuve de fidélité. Dina est un vrai soldat - courageuse et prête à résister à la pression pour protéger la vie de son enfant. Que Dieu les bénisse, eux et leur bébé.

Osnat et son petit Isaac Chaim

Osnat avait 7 enfants, l'aîné n'ayant que 10 ans. Les 6 autres étaient à la maison toute la journée avec elle et elle se sentait accablée. Son mari étudie toute la journée dans une Yeshiva. Son assistante sociale l'a orientée vers Be'ad Chaim lorsqu'elle a découvert sa huitième grossesse. Elle apprécie beaucoup le soutien et l'amitié de sa conseillère. Isaac Chaim a maintenant 2 mois et est une joie pour la famille.

Hagit et sa petite Lilach

Hagit a grandi dans un foyer ultra-orthodoxe mais a souffert d'abus et de rejet. À l'âge de 20 ans, elle a quitté sa famille, le style de vie religieux et a essayé de se débrouiller seule, mais son cœur brisé ne lui a pas permis de conserver un emploi. Elle vit des allocations d'invalidité du gouvernement et a besoin de soins psychiatriques. Lorsqu'elle est tombée enceinte, elle était convaincue que l'avortement était sa seule option. Dans son esprit, elle entendait la voix de sa mère qui lui disait que les enfants ruinaient nos vies ! Pourtant, elle ne pouvait pas aller jusqu'à l'avortement. Sa conseillère Be'ad Chaim l'a aidée à décider courageusement qu'elle voulait briser le cycle des générations passées de mères qui ne voulaient pas de leurs enfants. Sa précieuse fille Lilach est née en janvier, 6 semaines avant le terme, mais elle se porte bien aujourd'hui. Hagit aime beaucoup tenir sa fille dans ses bras et l'aimer tendrement.

Pétition à la Cour Suprême d'Israël :

En mars, notre avocat a soumis à la Cour une proposition visant à mettre fin à l'avortement à partir de la 24ème semaine de grossesse, le point de viabilité. L'avortement est actuellement légal dans le pays, jusqu'à la naissance. La Cour donnera sa réponse finale d'ici le 15 mai. Voici quelques-unes des paroles profondément émouvantes d'un professeur de gynécologie soumises avec la proposition de défense de l'enfant à naître :

"Pendant mes plus de 45 années d’expérience, j'ai rencontré à de nombreuses reprises des femmes qui ont avorté il y a très longtemps, et qui éprouvent encore des sentiments de profond regret. La difficulté de la perte est bien plus grande, en particulier lorsqu'un avortement tardif a été pratiqué en raison de malformations ou d'une maladie grave du fœtus. De nombreuses femmes ont besoin d'un soutien psychologique et de médicaments pour faire face à cette expérience traumatisante. Le Ministère de la Santé a récemment établi des lignes directrices sur la façon de traiter les femmes qui ont subi une perte reproductive.

En ce qui concerne l'expérience du « prestataire » de soins : Beaucoup de ceux qui traitent les patients sont très mal à l'aise lorsqu'ils pratiquent l'avortement mais le font par « responsabilité professionnelle ». Je dois dire qu'en tant que personne ayant travaillé pendant des décennies dans le domaine de la médecine fœtale, j'ai souvent été confronté au dilemme de savoir si l'interruption d'une grossesse était justifiée ou si elle constituait un meurtre. Plus d'une fois, après une discussion avec un collègue sur l'opportunité d'interrompre une grossesse, je n'ai pas voulu procéder à l'avortement. Ma responsabilité en tant que médecin est de sauver des vies, pas d'y mettre fin. Plus d'une fois, à l'hôpital, dans 2 chambres adjacentes, à la 24ème semaine de grossesse, un bébé était tué parce que les parents n'en voulaient pas, alors que dans la chambre voisine, on faisait tout ce qui était possible pour sauver le bébé."