Les pauvres sont ceux qui sont peut-être faibles en termes de force physique ou de ressources, mais plus encore, ce sont ceux qui sont sans défense, découragés, au cœur brisé et méprisés. Ces personnes sont souvent évitées et considérées comme un fardeau, mais la véritable bonté se penche sur la situation des nécessiteux et leur tend sincèrement une main d'amour. Cela demande de la réflexion, du temps, de l'énergie et des ressources. Dans le cadre de notre service aux femmes en situation critique de grossesse, ici à Be'ad Chaim, nous voyons de nombreuses personnes pauvres en amour et en espoir. Nos conseillères aimantes les soutiennent par la gentillesse, la bonté, la douceur, la compassion, l'écoute et l'encouragement. Elles leur offrant de quoi subvenir à tous les besoins de base d'un bébé pendant une année entière. La bonté demande de la considération : une attention minutieuse avec un cœur qui voit les gens avec les yeux de la miséricorde de Dieu. Merci pour votre gentillesse et votre soutien !

Bénédiction,

Sandy

Rebecca et le petit Harel

Lorsque Rebecca, âgée de 20 ans, a découvert qu'elle était enceinte, elle était perdue. Elle avait consommé beaucoup de drogues et mené une vie très libertine. Elle n'avait aucune idée de l'identité du père du bébé. Elle avait quitté sa famille ultraorthodoxe à un jeune âge et avait grandi dans des internats. Elle avait souvent l'impression que personne ne se souciait d'elle. Rebecca pensait qu'il valait mieux avorter parce qu'elle était seule et que les drogues risquaient de nuire au bébé. Notre conseillère Miriam, s'est souciée d'elle et a fait preuve de bonté, d'abord en l'écoutant, puis en lui donnant de l'espoir et du courage. Miriam lui a montré la gentillesse et la compassion dont elle avait besoin pour choisir la vie. Rebecca a arrêté de fumer, de boire et de se droguer. Miraculeusement, sa mère l'a accueillie chez elle avec amour. Rebecca a repris sa vie en main et a tourné la page, car elle s'est rendue compte qu'une petite vie grandissait en elle. Le fils de Rebecca a maintenant 4 mois. Grâce à la générosité d'aimables donateurs, nous lui avons fourni du mobilier pour bébé et des chèques-cadeaux. Rebecca a déclaré qu'elle « ne savait pas que les gens pouvaient être aussi gentils et généreux avec des étrangers ». La gentillesse de Miriam a fait fondre le cœur meurtri et endurci de Rebecca et a produit un cœur tendre qui a choisi la vie pour son fils, un fils qui a changé sa vie.

LETTRE D'UNE NOUVELLE MÈRE À L'HÔTEL, ÉVACUÉE EN OCTOBRE 2023

En collaboration avec la municipalité de Jérusalem, Be'ad Chaim continue de soutenir plus d'une centaine de nouvelles mères vivant depuis 17 mois dans des hôtels. Une représentante des mamans a écrit :

Centres Lilach (notre nom pour le public israélien) : Vous nous avez soutenues pendant la période la plus difficile de notre vie, lorsque nous avons dû quitter nos maisons et déménager à Jérusalem alors que nous étions enceintes ! Votre soutien nous donne de la force et de la foi pour l'avenir. Merci beaucoup de la part de toutes les mères et résidentes qui ont été évacuées de Kiryat Shmona.

APERÇU

Nous avons commencé à préparer nos magnifiques calendriers pour 2025-2026. Le thème de cette année est celui des fleurs dans la Bible, chaque bébé représentant la beauté d'une nouvelle vie. Appréciez ces photos de quelques-uns de nos adorables bébés :

RÉUNIONS D'ENCOURAGEMENT

Dans notre bureau de Jérusalem, nous invitons les mères à un brunch mensuel suivi d'une conférence ou d'une activité. Comme nous avons célébré la fête de Pourim ce mois-ci, notre conférencière a encouragé les mères en s'appuyant sur le livre d'Esther. Trois points importants ont été abordés :

• Se respecter soi-même et fixer des limites ; ne pas avoir peur de dire « non ».
• Rester fidèle à ses valeurs fondamentales.
• Le courage n'est pas l'absence de peur, mais plutôt le fait d'agir malgré la peur.

Les mères ont pu faire le lien entre ces points et leurs propres expériences. Lorsque nous avons demandé si l'une d'entre elles souhaitait partager son expérience, Sima nous a raconté sa remarquable histoire :

Sima et le petit Netanel Shalom

Sima et son mari étaient séparés depuis un an et avaient entamé une procédure de divorce. Ils n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur les aspects financiers et la procédure a donc été retardée. Finalement, ils sont retournés au tribunal rabbinique pour finaliser la procédure, mais Sima a eu l'idée de faire d'abord un test de grossesse, juste pour être sûre. Elle a été stupéfaite lorsque le test s'est révélé positif ! Elle et son mari ont accepté de se réconcilier et de travailler sur leur mariage. Ils ont appelé leur fils Netanel Shalom, ce qui signifie que Dieu nous a donné la paix ! Le bébé a restauré leur mariage. Ils suivent aujourd'hui une thérapie et se portent bien. Sima avait grandi dans une famille divorcée et ne voulait pas répéter le même schéma, mais ne savait pas comment briser ce cycle. Le petit Netanel Shalom a été le catalyseur de la réconciliation et du renouvellement de leur engagement.

LES BÉBÉS BE'AD CHAIM D'ASHKELON SONT HABILLÉS POUR POURIM !

Bracha et sa petite Roni

Bracha a 33 ans. Elle a eu une enfance extrêmement difficile et faisait partie d'une famille de 17 enfants. Elle a subi des abus et des violences physiques, mentales et sexuelles. Elle a été retirée de son foyer et envoyée dans un internat. Elle et son mari vivaient à Sderot, avec leur fille de 4 ans, jusqu'aux événements du 7 octobre. Vivre si près de la frontière avec Gaza était terrifiant. Bracha a souffert de crises de panique et d'anxiété et est actuellement traitée par un psychiatre. Bracha prenait des antidépresseurs lorsqu'elle a découvert qu'elle était enceinte. Le couple n'avait pas prévu d'avoir un autre enfant et le mari est souvent absent pour effectuer son service de réserve dans l'armée. Bracha a appelé notre service d'assistance téléphonique alors qu'elle cherchait à avorter. Mais après avoir parlé à notre conseillère compatissante, elle a choisi de poursuivre sa grossesse. Elle a dit qu'elle ne se sentait plus aussi seule. Bracha a donné naissance à sa fille Roni en janvier. Son mari était avec elle pour l'accouchement, car il avait été autorisé à rentrer chez lui après son service de réserve. Grâce à notre projet « Opération Moïse », ils ont reçu un lit pour bébé, une poussette et une baignoire avant la naissance et continueront à recevoir des coupons d’achat mensuels pour acheter des articles de puériculture jusqu'au premier anniversaire de Roni. Bracha poursuit son traitement avec un psychiatre et un psychologue. Elle souffre toujours de peur et d'anxiété. Cependant, lorsqu'elle regarde sa précieuse fille, elle ne peut pas croire qu'elle ait envisagé d'avorter.

Elle a écrit une belle note qui dit :

« À mon donateur et à Be'ad Chaim,

Je tiens tout d'abord à vous remercier pour le travail béni que vous accomplissez. Merci de donner de l'espoir à tant de familles. Je voudrais remercier ma chère conseillère Oxana qui a su dire les bons mots au bon moment. Merci pour le sentiment de sécurité et la force que vous m'avez donnés et de m'avoir fait sentir que je n'étais pas seule. Donner naissance à notre douce princesse est la meilleure chose que j'aie jamais faite dans ma vie ! Merci pour les meubles que vous m'avez donnés et pour les coupons d’achat mensuels. Ils m'aident vraiment et me rendent la vie plus facile. Merci pour votre attention et votre soutien. Un énorme merci à tous ceux qui vous soutiennent à Be'ad Chaim et à vos chers donateurs. »

Tina et le petit Oram

Oram est un petit garçon heureux qui n'a apporté que des bénédictions à sa famille depuis sa naissance il y a un an. Sa maman Tina a écrit : « Dieu soit loué, mon fils Oram est incroyable et merveilleux ! Il peut déjà marcher et tout le monde l'aime tellement. Il va à la crèche où il s'est bien intégré. Son plat préféré est la banane, mais il aime aussi le pain et le 'shwarma' (viande grillée). Nous ne sommes pas religieux, mais c'est un MIRACLE que j'aie poursuivi ma grossesse malgré ma peur et la pression que je ressentais de la part de ma famille. Mon mari me soutient dans tout ce que je décide, et j'ai donc repris le travail. Nous sommes très heureux et très contents d'avoir pris la bonne décision. » Lorsque Tina a annoncé à ses parents qu'elle était enceinte, ils ont exercé une forte pression sur elle pour qu'elle se marie avec son petit ami, ce qu'ils ont fait. Bien que cela soit arrivé plus tôt qu'ils ne l'auraient souhaité, ils s'aiment et ne regrettent pas leur décision. Ils ont un magnifique bébé et sont très heureux. On dit parfois « tout est bien qui finit bien », mais cette histoire est en fait l’heureux début pour une nouvelle famille remplie d'amour, de joie et d'unité !