Chers partenaires,

Si l’on regarde aux événements actuels, on pourrait se décourager. Mais si l’on regarde à la Parole de Dieu, nous y trouvons force et encouragement. 1 Samuel 14 nous raconte l’histoire de Jonathan et du jeune homme qui portait ses armes, et comment ces deux hommes ont remporté une victoire éclatante sur l’armée des Philistins. Deux hommes ont été capables de conquérir une armée, par la confiance, la foi et l’obéissance.

« Jonathan dit au jeune homme qui portait ses armes : « Viens, poussons jusqu'au poste de ces incirconcis. Peut-être l'Éternel agira-t-il pour nous. En effet, rien ne peut empêcher l'Éternel de sauver, que ce soit au moyen d'un petit ou d'un grand nombre. » Celui qui portait ses armes lui répondit : « Fais tout ce que tu as dans le cœur, suis ta pensée. Me voici avec toi, prêt à te suivre. » (v.6-7)

L’industrie de l’avortement peut apparaître comme un adversaire de taille. MAIS DIEU veut sauver ces bébés. La bataille est la sienne. Merci de vous tenir à nos côtés, tout comme le jeune homme qui portait les armes de Jonathan s’est tenu à ses côtés. Je sais que vous êtes avec nous, « prêts à nous suivre » et je crois que nous verrons Dieu sauver de plus en plus de vies, alors que nous nous confions en lui, et agissons dans l’obéissance.

Je suis profondément reconnaissante pour chacun de vous.

Sandy

Oxana et bébé Tom

Oxana, 28 ans, a deux petits garçons magnifiques. Tom (sur la photo), vient tout juste de fêter son 1er anniversaire. Oxana avait pensé avorter lorsqu’elle avait découvert sa grossesse avec Tom, parce que son compagnon ne voulait pas un autre enfant et lui avait dit qu’il ne resterait pas si elle gardait le bébé. Avec l’aide de notre conseillère de Beer Sheva, Oxana a choisi la vie malgré ses peurs. Elle nous a partagé combien il lui était difficile de tout gérer : travailler, payer ses factures, et élever deux garçons très actifs. Elle est reconnaissante car sa mère l’aide parfois avec les enfants. Malgré ses défis, Oxana aime beaucoup ses garçons et aime les emmener au parc, dessiner avec eux, et rencontrer d’autres jeunes mamans. Oxana est reconnaissante d’avoir choisi la vie pour son fils.

Roma et bébé Simon

Roma et son mari remercient Dieu pour leur précieux fils premier-né, Simon. Le mari d’Oxana est étudiant dans une Yeshiva (un lieu d’étude talmudique). Il passe de longues heures hors de la maison, et ne gagne presque rien. Le petit Simon a des problèmes digestifs et a de nombreux rdv avec des médecins qui n’ont toujours pas réussi à poser un diagnostic précis. Merci de prier pour la guérison de Simon. En septembre, Roma et Simon ont attrapé le covid-19 et ont été mis en quarantaine pendant plusieurs semaines. En raison de la pandémie et des problèmes de santé de Simon, Roma n’a pas pu travailler. Elle et son mari sont profondément reconnaissants pour l’aide que leur famille reçoit au travers de notre Programme Opération Moïse. Pour eux, cette aide est un don du ciel. Malgré sa santé, Simon est très amusant, parle déjà, rampe, grimpe, et apporte beaucoup de joie à la famille.

Christina – une véritable inspiration

Certaines personnes sont de vraies inspirations pour nous. Ainsi en est-il de Christina à Haïfa. En tant qu’adolescente, elle voulait travailler avec des enfants gravement handicapés, mais n’en a jamais eu l’opportunité. Lorsqu’elle s’est mariée, elle a dit à son mari : « Un jour, j’aimerais adopter un enfant handicapé. » Lors de l’accouchement de son premier-né, Ivad, la moelle épinière du bébé a été sectionnée. Christina m’a dit : « cela n’arrive qu’une fois sur un million ». Ivad a maintenant 2,5 ans, est tétraplégique et a besoin d’une machine pour l’aider à respirer. Christina m’a dit qu’il est un cadeau de Dieu pour elle, et que si elle avait vu un tel enfant dans un orphelinat, elle aurait choisi de l’adopter. Elle dit que Dieu savait qui aurait la capacité d’aimer et prendre soin d’un enfant avec de tels besoins. Nous avons aidé la famille de Christina depuis sa grossesse avec son deuxième enfant, une belle petite fille nommée Emily, qui a fêté son 1er anniversaire le 9 janvier dernier. Quelle merveille ! Alors qu’elle était enceinte d’Emily, Christina s’est tournée vers nous car elle appréhendait le fait d’avoir un deuxième enfant, alors qu’elle était déjà si occupée avec Ivad. Elle a alors reçu beaucoup de soutien et d’encouragement de la part de sa conseillère à Haïfa. Christina ne peut pas travailler, car elle doit rester à la maison et s’occuper des enfants. Son mari fait du télétravail en raison de la pandémie du coronavirus, mais gagne moins que le salaire minimum. Nous avons prolongé notre aide d’un an pour cette précieuse famille, avec des cartes cadeaux leur permettant d’acheter des éléments de première nécessité pour bébé. Merci de prier pour le meilleur endroit possible pour qu’Ivad reçoive des soins et une éducation, et pour la force et la grâce pour Christina et son mari.

Yarin et bébé Eden

En tant qu’handicapée, Yarin reçoit un soutien conséquent de la part du gouvernement. Cette semaine, elle va fêter le 1er anniversaire de sa fille Eden. Yarin considère Eden comme « la lumière dans sa vie ». Elle nous partageait qu’en raison de son handicap, beaucoup de personnes l’ont poussée à avorter, mais elle a trouvé la force de continuer. Son amitié avec sa conseillère à Nahariya, a joué un rôle important en lui donnant le courage d’accoucher et d’élever sa fille. Yarin s’est sentie très seule, mais elle a désormais à la fois une fille, ainsi qu’une nouvelle et fidèle amie, Roberta, sa conseillère.

Sarah et bébé Rafi

Rafi a eu un an la semaine dernière et semble savoir qu’il est un beau bébé ! Il est capable de se tenir debout, et de jouer et rire toute la journée avec ses frères (8 et 5 ans). Sarah, sa maman, est divorcée et s’occupe de ses 3 enfants seule. Elle m’a dit qu’ils n’ont aucun contact avec leur père car il est alcoolique. Elle raconte que la police a dû intervenir plusieurs fois et ne veut pas que le père intervienne dans la vie de ses enfants. Elle est une bonne maman et travaille dur pour cela. Jusqu’à présent, Rafi était à la garderie, mais depuis le dernier confinement, Sarah s’est retrouvée à la maison avec tous ses enfants. Ses deux aînés étudient en ligne, et elle me disait que c’était très difficile pour elle de les surveiller et de répondre à tous leurs besoins, seule. La majorité de sa famille est en Ethiopie, mais ses amies la visitent parfois. Sarah est une femme impressionnante, qui ne prend rien pour acquis, et qui est profondément reconnaissante pour tout le soutien qu’elle reçoit cette année de Be’ad Chaim et de nos donateurs.

Fida et bébé Sammy

Fida, une jeune arabe israélienne, vit seule dans un appartement loué, avec ses enfants. C’est une belle jeune femme et une mère attentionnée. Elle reste à la maison avec les enfants, et les aide avec leurs devoirs. A cause de la covid, ils ont beaucoup étudié depuis la maison. Elle aime passer du temps avec eux, jouer, et leur cuisiner le repas. Fida est sortie avec un homme qui semblait très gentil et se comportait bien avec ses enfants. Mais il n’était pas prêt à s’engager et à avoir ses propres enfants. Lorsque Fida s’est rendue compte qu’elle était enceinte, elle était terrorisée à l’idée de lui annoncer. Elle a essayé de lui cacher. Lorsqu’il a découvert sa grossesse, il était catégorique sur le fait qu’elle devait avorter. Fida pensait qu’elle n’avait pas d’autre option et a décidé de trouver une clinique qui le ferait. C’est alors qu’un miracle s’est produit. Elle a appelé Be’ad Chaim par erreur ! Dès qu’elle est rentrée en contact avec nous, elle a été reçue avec gentillesse, compréhension et un soutien financier. Fida a alors réalisé qu’elle ne serait pas seule. Son fils Sammy est né en novembre et il est un cadeau pour sa famille. Son sourire ne fait que renforcer la vision optimiste de Fida, sur la vie.

Oriya et bébé Yehiel

Oriya est mariée et mère de deux enfants. Son mari étudie toute la journée dans une Yeshiva. Oriya nous a raconté que leur situation financière est très difficile. Quand elle a découvert sa grossesse, elle a sérieusement considéré un avortement. Elle était la seule qui travaillait, et devait en plus faire les courses, cuisiner et s’occuper de toute la famille. Elle a partagé à son mari combien elle était anxieuse. Il lui a répondu qu’il la soutiendrait, peu importe la décision qu’elle prendrait, et qu’il trouvait même l’argent pour payer la clinique si elle choisissait d’avorter. Lorsqu’une amie lui a parlé du soutien qu’offrait Be’ad Chaim avec le Program Opération Moïse, elle a été soulagée ! Elle s’est tournée vers nous pour demander de l’aide, et a trouvé un soutien à la fois émotionnel et financier. Oriya a joyeusement choisi la vie pour son fils. Son nom, Yehiel, signifie « Dieu vit. » Oui, Dieu vit et aime ces petits.

Sortie dans la rue

Cela fait plusieurs mois qu’une petite (mais fidèle) équipe, a réalisé ce que nous appelons une « protestation de prière ». Nous avons commencé par prier en face de la Knesset (parlement israélien), puis nous nous sommes dirigés vers un carrefour majeur, où nous portons de grandes pancartes, visibles du public. Malgré les restrictions récentes dues au Covid-19, des démonstrations sont encore autorisées, et nous continuons donc de « PRIERTESTER » (prier + protester) face à l’avortement. C’est notre but de sensibiliser le public au sujet de l’avortement, de changer l’opinion publique et de sauver des vies.

Nous sommes ravis par une nouvelle initiative appelée « Zchutam » (leurs droits), pour influencer l’opinion publique. C’est une campagne sur les réseaux sociaux, pour porter à la connaissance du public les faits réels au sujet de l’avortement. Un superbe article a été écrit pour le magazine en ligne Kehila.org, au sujet de nos campagnes.

La guérison après une perte

Nous remercions Dieu pour la fin de notre premier cours de relation d’aide, pour accompagner les personnes après une perte. Neuf femmes de tout le pays ont pris part aux cours via zoom, et ont appris comment écouter, guider et réconforter ceux dans le deuil. Nous avons hâte de pouvoir apporter la guérison à beaucoup de personnes qui pleurent en Sion.

En plus du soutien au travers de la relation d’aide, tous sont les bienvenus pour planter un arbre aux Jardins de la Vie, en honneur et mémoire aux bébés décédés en raison d’une fausse-couche, d’un avortement ou d’une mort à la naissance. Merci de contacter notre bureau pour prendre RDV, ou demander à notre équipière de prière, de planter un arbre pour vous. Des photos, une lettre et un certificat seront envoyés à tous ceux pour qui un arbre a été planté en honneur de leur bébé.

La guérison après la perte d’un enfant

Notre programme de guérison après la perte d’un enfant, a beaucoup grandi pendant les derniers mois. Cela nous a permis d’accompagner beaucoup de parents endeuillés pour les aider à trouver du réconfort après la perte d’un enfant due à une fausse-couche, la mort d’un nourrisson, ou un avortement. Nous les accompagnons pour trouver la liberté, après des années de deuil et de culpabilité. Nos Jardins de la Vie sont un lieu où des arbres sont plantés en mémoire des bébés qui sont désormais au ciel.

Récemment, nous avons reçu un appel d’une femme qui avait fait une fausse-couche pendant sa 15ème semaine. Elle était en recherche d’aide pour elle-même, mais aussi pour d’autres femmes dans sa situation, des femmes qui n’ont pas fini leur deuil après la perte de leur enfant. Elle était profondément reconnaissante quand je lui ai offert un accompagnement et la possibilité de planter un arbre en honneur de son bébé. « Consolez, consolez Mon Peuple ». Que ces Jardins continuent à être un lieu de guérison et de restauration pour ceux qui pleurent la perte de leur enfant. Tous sont les bienvenus pour visiter les jardins, ou demander à notre équipière de prière de planter un arbre en mémoire de votre enfant. Elle vous enverra des photos, un mot d’accompagnement et un certificat spécial.