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Lettre de Nouvelles Juillet 2021

Jul 01, 2021 • By Sandy Shoshani

En mémoire

Dans notre travail pour sauver des vies avec les femmes en crise de grossesse, il y a des temps de pleurs et des temps de rires, des temps de deuil et des temps de danse. Le mois dernier, nous avons pleuré la perte de notre chère Jomana, une maman musulmane qui avait choisi la vie pour son fils, malgré les pressions de son frère et de son copain pour avorter. Jomana a fêté les un an de son fils Salam, le 6 mai… quelques semaines avant qu’elle soit assassinée, apparemment par un « crime d’honneur » perpétré par sa propre famille. En général, un « crime d’honneur » est le meurtre d’une femme ou d’une jeune fille par un homme de sa famille, persuadé que la victime a amené le déshonneur et la honte sur leur famille, leur réputation et leur renommée.

Jomana, comme beaucoup des mamans musulmanes que nous accompagnons, a risqué sa vie pour sauver celle de son fils Salam. Elle a été courageuse et vertueuse. Jomana était particulièrement précieuse pour nos deux conseillères, Stella à Eilat, et Annie, notre conseillère arabophone, qui échangeait souvent avec elle, lui parlant de l’amour de Dieu et l’encourageant. Voici la lettre de remerciement qu’elle nous a écrit quelques semaines avant sa mort :

« J’aimerais vous remercier pour tous les beaux jours vécus ensemble ! Vous remercier pour tous les encouragements, le soutien et la générosité que vous avez montrés envers moi, de tout votre cœur. Lorsque j’avais besoin de moi, vous étiez à mes côtés. Alors merci pour tout et particulièrement d’avoir cru en moi, d’avoir cru que je pourrais y arriver, même quand je me sentais brisée. Vous êtes des « gilets de sauvetage ». C’est difficile de décrire à quel point je suis touchée par tout ce que vous avez fait pour moi. Il n’y a qu’un seul mot que je peux dire : MERCI ! Avec tout mon amour, Jomana. »

Nous nous souvenons et honorons la vie de Jomana et l’héritage qu’elle laisse : son courage, son endurance et son sacrifice. Nous demandons vos prières pour le précieux petit Salam.

Il y a un moment pour tout

et un temps pour toute activité sous le ciel :

un temps pour naître et un temps pour mourir,

un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté,

un temps pour tuer et un temps pour guérir,

un temps pour démolir et un temps pour construire,

un temps pour pleurer et un temps pour rire,

un temps pour se lamenter et un temps pour danser.

Ecclésiaste 3.1-4

Avec Joie

La semaine dernière, j’ai vu un post Facebook montrant la fête de la Bar Mitzvah d’un garçon de 13 ans au Mur occidental des « lamentations ». J’ai versé des larmes de joie, alors que je me rappelais d’une conversation, il y a 13 ans de cela, avec la grand-mère du garçon. À cette époque, elle m’avait appelée dans un état de panique, pour me dire que son fils et sa copine, tous deux soldats, attendaient un enfant et étaient sous pression pour avorter. Est-ce que Be’ad Chaim pourrait les aider ? Gloire à Dieu, ils ont choisi la vie, se sont mariés et sont aujourd’hui les parents de 4 garçons. Alors que je voyais Avi dans son habit de Bar Mitzvah, se tenant devant le Mur en lisant les rouleaux de la Torah, j’ai remercié Dieu pour le privilège d’avoir pu sauver sa vie, et d’avoir préservé cette précieuse famille en Israël.

Après plus d’un an de confinements successifs dus au COVID, nous sommes heureux d’avoir pu reprendre nos ateliers mensuels pour les mamans, à notre bureau de Jérusalem. Ce mois-ci, les mamans ont pu bénéficier d’un délicieux buffet, et apprendre à faire des massages pour bébés. C’est un vrai cadeau que de pouvoir montrer aux mamans de l’amour, de la gentillesse et qu’elles se sentent spéciales.

INFO pour une demande de prière, suite à une rencontre avec le gynécologue en chef :

Au mois de juin, j’ai rencontré le responsable du département de gynécologie de l’un de nos principaux hôpitaux en Israël. Bien qu’il ait réalisé des avortements dans le passé, il a arrêté de le faire, après avoir pris conscience de ce que c’était réellement. Il explique : « J’ai fait le serment de sauver des vies. Pas de les supprimer. » Il a signalé certaines procédures dans son hôpital et raconte que les points suivants se retrouvent dans tous les hôpitaux publics :

  • Pour obtenir un avortement financé par l’Assurance Maladie, les femmes doivent recevoir la permission d’un « Comité d’Interruption de Grossesse », qui se réunit dans chaque hôpital. Les membres du comité (2 médecins, 1 infirmière, 1 travailleur social) reçoivent une commission financière pour CHAQUE femme qui passe par le comité. C’est pour cela que c’est dans l’intérêt du comité de faire pression pour voir le plus de femmes possibles par jour… un peu comme une ligne de production. On ne pose aux femmes que des questions basiques comme leur nom, leur âge, et pourquoi elles veulent avorter. Plus de 99,3% des « candidates » reçoivent l’autorisation d’avorter. AUCUN danger, aucune conséquence et aucune option ne sont actuellement présentés aux femmes, car cela « prendrait trop de temps ».
  • Les avortements sont pratiqués APRES LES HEURES DE TRAVAIL, pour que les médecins et infirmières reçoivent une prime en plus de leur salaire habituel, pour cet acte médical privé. La récompense financière motive grandement les équipes à pratiquer les avortements.
  • Les avortements peuvent être pratiqués jusqu’à la naissance. Cependant, la plupart des personnes refusent de pratiquer des avortements tardifs.

« J’ai fait le serment de sauver des vies. Pas de les supprimer.

Fêtez avec nous certains des premiers anniversaires !

Gefen a fêté son premier anniversaire le 6 mai. Sa maman, Mali, l’a inscrite à la crèche où elle travaille, comme ça elle peut voir sa précieuse petite Gefen toute la journée. Mali a besoin de travailler car son mari est schizophrène et ne peut pas travailler. Elle avait envisagé d’avorter, mais est maintenant profondément reconnaissance d’avoir choisir la VIE avec l’aide de Be’ad Chaim.

Yarin est le dernier de 6 enfants, un petit garçon adorable, drôle et aimé. Il a apporté beaucoup de joie à sa maman divorcée, malgré ses luttes et préoccupations pour certains de ses autres frères et sœurs. Merci de prier entre autres pour sa sœur adolescente qui souffre de boulimie.

Keidus (qui signifie « Saint » en Amharique) a beaucoup aimé sa fête d’anniversaire, tout particulièrement les ballons ! Sa maman, une réfugiée éthiopienne, et son papa, travaillent dur en faisant le ménage pour soutenir leur famille de cinq. La maman partage : « Merci du fond du cœur pour tout ce que vous avez fait pour moi et mon petit Keidus ».

Le beau petit Yahav, a fêté ses 1 an en juin. Il grandit bien et a tout juste commencé à faire ses premiers pas. Sa maman, Shira a seulement 16 ans, et son copain avait 15 ans quand Shira est tombée enceinte de Yahav. Les parents de son copain ont gentiment accueilli Shira chez eux pendant la grossesse. Après la naissance, ils ont continué à vivre ensemble, mais Shira n’était pas une maman responsable. Quand Yahav avait environ 6 mois, elle est partie et a rendu visite à son fils seulement quelques fois depuis. Nora, la grand-mère de 43 ans, a endossé le rôle de maman pour Yahav. Elle a 4 enfants âgés de 2, 10, 12 et 16 ans (le père de Yahav). Nora et son mari aiment Yahav comme leur propre fils et prennent bien soin de lui. Le mari de Nora travaille pour soutenir leur grande famille. Norma travaillait comme encadrante pour des adultes handicapés dans une usine, mais a été mise en congés sans soldes pendant les confinements dus au Covid. Malheureusement, l’usine n’a pas encore réouvert en raison des pertes financières. Nous sommes reconnaissants pour cette remarquable grand-mère et nous prions pour que la main de Dieu soit sur sa précieuse famille. Nous prions aussi que Dieu touche Shira et la conduise par Son amour.

Parrainer une Vie

Devenez parrain et aidez une mère à choisir la VIE, en pourvoyant à toutes les choses essentielles dont elle aura besoin pour la 1ère année de son bébé.

De la publicité à Eilat

Alors que nous faisons tout notre possible pour atteindre les femmes en crise de grossesse, nous avons commencé une nouvelle campagne publicitaire au sud de la ville touristique d’Eilat. Pendant toute la saison estivale, ainsi que pendant le mois de Septembre, nous ferons de la publicité dans 40 restaurants et bars de la promenade près de la mer.

Un accompagnement pour les pertes de grossesse

Cette lettre a été reçue par Annie, notre conseillère pour les pertes de grossesse. Cela montre bien à quel point l’accompagnement au deuil est important et précieux pour les femmes qui ont souffert de pertes.

« Je veux vous remercier pour l’accompagnement profond et plein de sens que vous avez eu avec moi. Vous êtes une personne douce, gentille, paisible et sensible. Vous m’avez aidée en m’écoutant, en me guidant, en donnant de la place à mes émotions et en me donnant les outils pour avancer dans le deuil. Les exercices que vous m’avez conseillés m’ont permis de me décharger et de relâcher mes émotions. Les outils que vous avez partagés m’ont aidée à mieux comprendre ma situation, à m’aider moi-même pour que je me sente mieux. Le processus qui consiste à écrire des lettres au bébé, m’a libérée de choses qui était « coincées », et en parler a été très important et responsabilisant. Merci pour tout. Je suis profondément reconnaissante. »

Les Jardins de la Vie

Le 5 mai, nous avons planté 3 arbres pour des amis des US, et un pour une femme en Finlande.

Deux de ces arbres ont été plantés à la demande d’une mère qui a avorté un enfant il y a 40 ans, et qui a ensuite perdu un enfant suite à une fausse-couche. Il y a 10 ans, 30 ans après l’avortement en question, cette femme a reçu la guérison à travers un cours basé sur les Écritures. Deux ans après ce cours, elle s’est formée et est devenue à son tour conseillère pour les crises de grossesse.

L’un des arbres a été planté pour un rabbin messianique et sa femme aux US, qui ont récemment souffert d’une fausse-couche. Un 4ème arbre a été planté en mémoire d’un enfant en Finlande, qui a aussi été perdu suite à une fausse-couche.

Le 26 mai, deux jeunes femmes allemandes vivant en Israël, ont visité les Jardins avec leurs enfants en bas âge. Nous avions planté précédemment un arbre pour la sœur de l’une d’elles, dont l’enfant est mort-né. Alors que je partageais le but de ces Jardins dans le processus de guérison, les deux jeunes femmes ont été touchées car elles avaient toutes les deux souffert de fausses-couches. Nous avons pu prier ensemble, puis je les ai laissées visiter et parler entre elles.

Find Healing

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