“L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a consacré par onction pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres; il m'a envoyé pour proclamer aux prisonniers la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année de grâce du Seigneur.”

Ces mots tirés du chapiter 62 du livre d'Ésaïe ont été lus par Jésus dans la synagogue locale de sa ville natale à Nazareth. Bien que très peu de personnes l'aient accepté, il a prononcé des paroles de réconfort et de guérison. Comme lui, notre objectif est d'adresser des paroles de réconfort aux personnes qui vivent une grossesse non planifiée et à celles qui ont perdu un bébé. Notre programme de conseil suite à une perte continue à se développer et à apporter la guérison à de nombreuses personnes qui ont besoin d'être "libérées". J'espère que ces lettres de remerciements de mamans qui ont été aidées vous encourageront comme elles l'ont fait pour moi. Avec gratitude pour votre soutien, vos soins et vos prières,

Appartement pour les femmes enceintes et les nouvelles mamans :

Notre appartement pour femmes à Ashkelon s'est avéré être une bénédiction, en particulier pour Hava, une jeune maman qui a grandi dans des pensionnats et qui n'avait aucune relation avec sa famille. Lorsqu'elle est tombée enceinte, elle s'est retrouvée sans partenaire ni foyer. C'est parce que Hava avait besoin d'un logement que nous avons loué un bel appartement près de la mer Méditerranée. Au cours de son dernier mois de grossesse, sa mère a renoué de façon inattendue avec elle. Le 27 décembre, Hava a donné naissance à l'adorable Yagel. Fait remarquable, le père de Yagel a également repris contact avec Hava et fait partie de leur vie depuis la naissance de leur fils. Hava n'est pas sûre de l'avenir mais elle est optimiste car elle voit comment sa vie évolue dans une direction positive et inattendue. Elle affirme que Be'ad Chaim et nos donateurs "m'ont sauvée, car pendant la grossesse, je me suis retrouvée sans emploi et sans maison. Grâce aux donateurs, j'ai un appartement et tout ce dont j'ai besoin pour Yagel. S'il vous plaît, priez pour que je trouve plus de force et le savoir-faire pour aller de l'avant dans ma vie."

Haley et bébé Omer

Omer est né le soir du Nouvel An. Sa maman Haley vit sur la côte nord d'Israël. Elle et son mari avaient accumulé beaucoup de dettes au cours des dernières années. Parler pendant des heures avec sa conseillère au cœur très tendre et compréhensif lui a donné la paix de choisir la vie pour ce troisième enfant malgré leurs doutes et leurs craintes. À leur grande joie, un fils, Omer, est né, donnant à ses deux grandes sœurs un petit frère. Inutile de dire que ses sœurs et ses parents aiment beaucoup leur nouveau petit prince.

CONSEIL SUITE AU DEUIL

Dans cette newsletter, j'aimerais partager avec vous trois mots de remerciement pour les conseils que nous proposons suite à un deuil. Je pense que ces mots vous donneront une idée de la douleur que les femmes ressentent après la perte d'un enfant et du potentiel de guérison. Apporter la guérison aux mères et aux pères en deuil est une partie essentielle de notre ministère Be'ad Chaim.

"Bonjour, Annie. Je suis désolée d'avoir mis si longtemps à vous écrire. Le processus par lequel tu m'as fait passer m'a absolument aidée, et il semble que je comprendrai avec le temps à quel point j'en ai bénéficié. Tu as été une oreille attentive, une inspiration et une amie. Tu m'as permis de prendre du recul par rapport à ma situation et tu m'as encouragée dans des travaux artistiques qui étaient très libérateurset intéressants.J'aihâte de te revoir ! Merci beaucoup pour tout et pour ton temps."

"Je tiens à vous dire "Un grand merci" pour m'avoir accompagnée si merveilleusement, pour votre écoute, votre empathie et vos soins. J'ai toujours eu de votre part le sentiment que toutes mes émotions étaient légitimes, sans aucune culpabilité ni critique. Vous m'avez aidée à organiser mes sentiments et m'avez montré la voie juste et saine pour moi. Les histoires et leurs analyses m'ont beaucoup aidée ; j'ai appris à me libérer de ma culpabilité et de ma honte et je suis en train de pardonner et de libérer ceux qui m'ont fait du mal. Rien de tout cela ne serait arrivé sans votre aide. Merci beaucoup d'avoir été là pour moi."

"Je n'étais pas consciente de la vaste gamme d'émotions qui se cachaient derrière l'avortement que j'avais refoulé pendant 14 ans - colère, dépression, culpabilité, etc. Je comprends maintenant qu'il était légitime de faire le deuil de l'avortement et que cela a des répercussions sur ma vie, même aujourd'hui. Je comprends qu'il est important de pardonner aux autres et à moi-même, et que j'ai des raisons qui m'ont poussée à avorter, même si je n'étais pas en paix avec cela. Il est donc important que je reconnaisse et prenne conscience de ces traits de caractère afin d'éviter que des événements similaires ne se reproduisent dans ma vie. J'ai en moi un enfant intérieur que je découvre en écrivant dans un journal, en donnant une possibilité à ma voix intérieure de s’exprimer, ainsi que par d'autres moyens. Les histoires (dans le cahier d'exercices) m'ont donné l'espoir qu'il est possible d'apaiser la douleur et de remplacer une blessure saignante par une simple cicatrice. Merci beaucoup. Je sais qu'il y a beaucoup d'autres choses que j'ai gagnées en passant par ce processus ensemble, mais ce sont les choses qui me viennent à l'esprit maintenant."

Des arbres sont plantés aux Jardins de la Vie pour honorer les bébés décédés :

Un jeune couple israélien a souffert d'une mortinaissance à 30 semaines. Ils ont planté ensemble un arbre fruitier et Albert, notre jardinier, les a bénis dans leur fécondité, ce qu'ils ont tous deux apprécié. Nous avons également planté un cyprès au nom d'un couple aux États-Unis qui a récemment enduré l'angoisse de la mort de leur premier enfant, une fille. Une Américaine nous a demandé de planter 2 arbres pour un bébé né tardivement qu'elle avait perdu, et pour une amie qui avait fait une fausse couche. C'est un honneur pour nous de pouvoir planter des arbres avec ceux qui sont en deuil, ou en leur nom.

Tout le monde est invité à visiter les jardins et à planter, ou à nous demander de planter un arbre à la mémoire d'un bébé qui est maintenant auprès de notre Père Céleste.

Yardena et sa petite Alla

Yardena était mariée et avait une fille de 6 ans. Elle avait beaucoup de dettes lorsqu'elle a appris qu'elle était enceinte. L'emploi de son mari n'était pas du tout sûr, leur avenir semblait incertain et elle pensait que l'avortement serait sa meilleure option, jusqu'à ce que son assistante sociale l’oriente vers Be'ad Chaim pour obtenir de l'aide. Avec l'assurance d'une amitié et d'un soutien pratique grâce à notre Projet Opération Moïse, Yardena a choisi la vie. En décembre, avec son mari à ses côtés, elle a donné naissance à sa fille Alla. Elle dit que tenir la petite Alla dans ses bras lui procure une joie incroyable.

Shulamit et son petit Eliya

Shulamit, 34 ans, est aujourd'hui mariée et heureuse avec 4 enfants, mais elle a eu un passé difficile. Dans sa jeunesse, elle a subi des abus qui l'ont rendue anorexique et lui ont donné une très mauvaise image d'elle-même. Heureusement, pendant son service militaire, elle a rencontré un homme formidable qui, selon elle, est maintenant un "mari et un père merveilleux". Ils avaient tous deux un emploi, lui comme cuisinier et elle comme employée dans une garderie, mais ils avaient des difficultés financières, et une 4ème grossesse les a ébranlés. L'avortement lui avait traversé l'esprit à plusieurs reprises, mais elle avait peur de le faire. En se tournant vers Be'ad Chaim, elle a trouvé encouragement et espoir. Son fils Eliya a maintenant 2 mois. Grâce à notre projet Opération Moïse, Shulamit a reçu un berceau, une poussette, des draps et une baignoire pour bébé, ainsi que des coupons mensuels pour acheter les choses essentielles d'Eliya. Depuis la naissance, tous les membres de la famille (y compris Eliya lui-même !) ont contracté le COVID. Le virus a été particulièrement difficile pour son mari et il a dû être hospitalisé pendant un certain temps. Veuillez prier pour la santé de cette famille. Merci !

Karmen et bébé Odel - Priez pour la santé et l'espoir pour cette famille

Karmen a 27 ans, est divorcée et a 4 enfants. Elle souffre de graves douleurs dorsales dues à une hernie discale. Deux de ses enfants souffrent également de divers handicaps, dont l'épilepsie. Elle passe beaucoup de temps à s'occuper d'eux, ce qui limite sa disponibilité pour l'emploi. Lorsque Karmen a découvert qu'elle était à nouveau enceinte, elle a immédiatement pensé que l'avortement était sa seule véritable option. Elle était persuadée qu'elle ne pourrait jamais s'occuper d'un nouveau bébé. Elle craignait également qu'un autre enfant ait des problèmes de santé. Elle a téléphoné à la ligne d'assistance téléphonique de Be'ad Chaim pour obtenir plus d'informations sur le processus d'avortement. Heureusement, elle a accepté de prendre rendez-vous pour rencontrer personnellement l'une de nos conseillères. Cela l'a aidée à prendre le temps d'examiner toutes ses options. Elle a beaucoup apprécié l'amour et le soutien de sa conseillère et a donc choisi la vie pour son bébé. La grossesse de Karmen était à haut risque, mais son ex-mari l'a aidée à s'occuper des enfants. La petite Odel est née en bonne santé, mais Karmen a eu une période de rétablissement difficile. Malgré ses problèmes de santé, elle se dit très heureuse d'avoir choisi la vie pour sa précieuse fille. Nous apprécions vos prières pour la guérison de cette famille.

Shay et sa petite fille Noa

Shay et son mari ont 3 enfants. Lui est handicapé et ne peut pas travailler, mais il aide à s'occuper des enfants lorsque Shay est à son travail. Malheureusement, sa famille élargie n'est pas en contact avec elle et elle ne se souvient même pas de la dernière fois où elle a vu sa mère. Lorsque Shay a découvert qu'elle était à nouveau enceinte, elle a pensé que l'avortement serait le choix le plus réaliste en raison de leur situation difficile. Notre conseillère l'a encouragée avec amour à choisir la vie et lui a promis un soutien pratique. La belle Noa, née en bonne santé il y a quelques mois seulement, leur apporte beaucoup de joie et de bonheur.

Nur et son petit Rashad

Nur est veuve depuis peu, et se trouve dans une situation très difficile. Son mari est décédé pendant sa grossesse. Elle et ses enfants continuent de pleurer profondément la perte de leur mari et de leur père. Nous avons le privilège de pouvoir partager un peu de l'amour et du réconfort de Dieu avec cette précieuse famille grâce à notre conseillère attentionnée et à la fourniture d'articles par le biais de notre Projet Opération Moïse.

Il y a 10 mois, le petit Rashad est né. En raison de leur situation difficile, nous avons doublé notre aide mensuelle afin que Nur puisse acheter des couches non seulement pour son nouveau fils Rashad mais aussi pour son autre jeune enfant. Notre conseillère de Tel Aviv est profondément préoccupée par leur situation et continue de déverser l'amour de Dieu sur eux. Nur est très reconnaissante pour tous les soins affectueux et le soutien généreux qu'elle a reçus. Dans une période aussi difficile et éprouvante, il est bon de savoir qu'il y a des gens qui se soucient d'elle.

Pétition à la Cour Suprême :

Je vous demande de continuer à prier alors que nous nous préparons à soumettre notre pétition à la Cour Suprême pour limiter l'avortement à 24 semaines, le point de viabilité. Permettez-moi d'affirmer que nous croyons fermement que chaque être humain est créé à l'image de Dieu dès le moment de la conception. Nous savons également qu'avec les lois très libérales d'Israël et l'autorisation de l'avortement légal jusqu'à la naissance, nous devons avoir un point de départ pour notre combat contre l'avortement. Voici quelques-uns des points clés de notre pétition pour vos prières :

• L'interruption de grossesse (à partir de 24 semaines) est le meurtre d'un fœtus vivant et viable. À ce stade, l'intérêt du droit de la mère sur son corps doit être mis en balance avec le droit du fœtus qui a le potentiel d'une vie indépendante en dehors de l'utérus.
• En Israël, l'avortement de fœtus viables représente 20% de tous les avortements, alors qu'en Angleterre (en 2017), ce chiffre n'était que de 2%, et aux États-Unis, de 0,5%.
• Le problème est qu'en Israël, le fœtus est considéré comme une non-personne sans statut juridique, ce qui permet une attitude très libérale et permissive concernant la fin de sa vie.
• Un fœtus de la 24ème semaine doit être reconnu comme une personne viable dont le statut juridique n'est pas différent de celui de toute autre personne.
• Il ne devrait y avoir aucune différence juridique entre la personne dans l'utérus à 24 semaines et la personne qui naît prématurément après 24 semaines de grossesse.
• Nous discutons de deux patients et devons tenir compte de la santé du fœtus vivant et pas seulement de celle de la femme.