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Lettre de Nouvelles Septembre 2022

Sep 01, 2022 • By Sandy Shoshani

Perte de notre procès :

Le 8 Août, alors que je tenais dans mes bras ma petite fille âgée d’un jour seulement, nous avons reçu la décision finale du tribunal, rejetant notre requête pour stopper l'avortement à 24 semaines de grossesse. Nous serons obligés de payer les frais juridiques de l'affaire.

J'ai été profondément émue de réaliser que ma petite-fille de seulement 2,6 kilos, est considérée comme une personne, alors que d'autres bébés encore dans l'utérus - qui ont pourtant le même poids et les mêmes capacités de vie - peuvent être rejetés comme s'ils n'étaient pas des vraies personnes.

Il est très triste de constater que notre gouvernement ne protège pas les enfants à naître. Néanmoins, nous continuerons à nous battre pour eux.

Psaume 106:38 : "Ils ont versé le sang innocent, le sang de leurs fils et de leurs filles, qu'ils ont offerts en sacrifice aux idoles de Canaan, et le pays a été souillé par ces meurtres."

Ces enfants à naître sont notre famille. Ce sont nos fils et nos filles qui sont sacrifiés aux idoles de la réputation, de la commodité et des finances. Ils ne peuvent pas parler pour eux-mêmes ; par conséquent, nous allons parler pour eux.

Proverbes 31: 8-9 : "Ouvre ta bouche pour celui qui ne peut pas s’exprimer, pour la cause de tous les délaissés ! Ouvre ta bouche, juge avec justice et défends le malheureux et le pauvre !"

Soyez bénis de vous tenir sur la brèche avec nous pour ces précieuses personnes à naître, faites à l'image de notre Roi.

Avec une profonde reconnaissance,

Sandy

Cadeaux spéciaux pour les fratries !

Nous avons été bénis ce mois-ci par le don de cartables pour les fratries de nos nouveaux bébés. Le Projet Joseph a gracieusement fourni 50 sacs à dos de haute qualité pour les enfants plus âgés de nos nouvelles mamans. Inutile de dire que les mères se sont réjouies de ce formidable cadeau, très pratique.

"C'est une belle surprise de recevoir un sac aujourd'hui alors que nous nous préparons pour l'année scolaire à venir", a déclaré Vanessa, une immigrée de Moldavie. Vanessa s'occupe de ses enfants à la maison pendant qu'elle étudie l'hébreu. Son mari aide son père dans un salon de coiffure, mais les affaires ne se développent pas rapidement.

Les dons d'amour, comme nos coupons d’achat mensuels, les couches et le cartable, signifient beaucoup pour cette jeune famille en difficulté.

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Notre magnifique calendrier de 18 mois présente des photos d'enfants venus au monde cette année, dans notre famille Be'ad Chaim, sur fond de paysages israéliens.

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Sara et sa petite Yasmin

Sara a été violée à 15 ans, elle est tombée enceinte et a subi un avortement très traumatisant, qu'elle regrette profondément. À 19 ans, elle est tombée enceinte à la suite d'une aventure d'un soir. Le père a insisté pour qu'elle avorte et a dit qu'il "cracherait sur le bébé" si elle accouchait. Pourtant Sara était déterminée à donner naissance à son enfant et ne voulait pas envisager un autre avortement. Avant sa grossesse, elle avait eu une vie immorale, buvait trop et fumait beaucoup. La grossesse l'a incitée à commencer à prendre soin de son corps et à ne plus laisser les hommes profiter d'elle. Vers la fin de sa grossesse, les médecins ont annoncé à Sara que la petite fille se présentait par le siège et qu'elle devrait naître par césarienne. Nos partenaires de prière ont prié et le bébé s'est retourné ! Sara a engagé une doula et a donné naissance à sa magnifique fille Yasmin dans une piscine gonflable à la maison. Sara a déclaré qu'elle ne laisserait pas son passé corrompre son avenir et a choisi d'être la meilleure mère possible pour Yasmin. Un mois après la naissance de Yasmin en juin, Sara a repris sa formation en équithérapie et a emmené son bébé avec elle. Nous saluons cette jeune mère courageuse et déterminée.

Yulia et sa petite Luba Miriam

Yulia vit dans le nord d'Israël, dans la ville de Zefat. Bien que d'origine laïque, Yulia suit le processus pour devenir juive orthodoxe. Elle est mariée et a une bonne relation avec son mari. À l'âge de 12 ans, Yulia a perdu ses deux parents dans un accident de voiture qui l'a traumatisée ; elle est ensuite allée vivre avec sa grand-mère.

Il y a trois mois, Yulia et son mari ont immigré en Israël depuis l'Ukraine, ravagée par la guerre. Ils n'ont pas d'autre famille en Israël et Yulia dit qu'elle essaie toujours d'apprendre l'hébreu.

Lorsqu'elle a appris qu'elle était enceinte, elle a essayé de trouver de l'aide. Elle se sentait désorientée, non seulement à cause de la barrière de la langue, mais aussi à cause de la situation financière du couple. Elle avait peur d'accoucher dans un endroit inconnu.

Heureusement, Yulia a entendu parler de Be'ad Chaim et a reçu le soutien et l'amour de notre conseillère russophone. Le simple fait de savoir qu'elle n'était pas seule et qu'il y avait des gens prêts à lui apporter une aide aussi généreuse, a fait toute la différence pour elle. Lorsque la fille de Yulia, Luba Miriam, est née à la fin du mois de juin, nous lui avons fourni des meubles pour bébé et le premier de ses 12 coupons d’achat mensuels pour les produits essentiels pour son bébé, grâce à notre programme Opération Moïse. C'est un privilège de montrer l'amour et la miséricorde de Dieu aux familles de nouveaux immigrants comme Yulia et son mari, qui sans cela, se sentiraient seuls et auraient du mal à subvenir aux besoins de leur nouveau bébé.

Shir et son petit Tohar

Shir est une charmante jeune femme de 20 ans qui a écrit son histoire à sa conseillère :

"Je vivais avec mon partenaire et nous avions une vraie relation, stable et bonne. Un jour, j'ai commencé à ressentir une sensation étrange dans mon corps que je n'avais pas l'habitude de ressentir, car je suis habituellement une personne en bonne santé. J'ai fait un test de grossesse pour m'assurer que je n'étais pas enceinte et le test s'est avéré négatif. Un mois a passé, deux mois et j'avais toujours la même sensation étrange. Je n'ai pas eu mes règles pendant un long moment, alors j'ai refait un test de grossesse et cette fois-ci, le résultat était positif.

J'ai dit à mon partenaire que j'étais enceinte et il m'a répondu que ce n'était pas grave, qu'il fallait avorter et que tout irait bien. Je pensais aussi que tout irait bien si j'avortais et que tout redeviendrait normal. Je n'ai jamais voulu me marier ou avoir des enfants parce que j'en avais peur.

J'ai pris rendez-vous pour des tests, et j'ai également pris un rendez-vous avec le comité d'avortement. J'avais l'intention de faire un avortement chirurgical car j'étais relativement avancée dans ma grossesse.

Ma grand-mère est alors tombée très malade et nous lui avons annoncé que j'étais enceinte. Elle était tellement excitée à l'idée de devenir arrière-grand-mère. Malheureusement, elle est décédée le jour suivant. Ma grand-mère avait vécu dans notre maison depuis ma naissance. Elle faisait tout pour nous, comme une seconde mère, et son décès nous a tous changés.

Tout le monde était triste, et c'était très dur. Ma mère a fait une profonde dépression, et elle voulait vraiment que je garde le bébé. Elle disait que cela lui apporterait de la joie.

Mon père était un peu stressé parce qu’il est religieux et que je n’étais pas mariée. Il lui était donc difficile de penser que j'allais élever un enfant seule, mais il s'est très vite réconcilié avec cela et maintenant il prend bien soin de moi.

À cette époque, mon partenaire et moi étions encore ensemble, mais il voulait vraiment que j'avorte. Il a essayé de me convaincre qu'il m'achèterait tout ce que je voulais si j'avortais et que nous déménagerions pour vivre dans le nord. Mais il a dit que si je ne me faisais pas avorter, il ne voulait pas être père et ne voulait pas poursuivre notre relation. Il m'a vraiment menacée.

Lors de la première échographie, j'ai entendu les battements de cœur de mon bébé pour la première fois et j'ai vu des photos de lui. Et soudain tout a changé pour moi. Je ne pouvais plus penser à l'avortement. Mon cœur s'est attaché à lui, j'ai entendu et vu de mes propres yeux mon bébé qui vivait dans mon corps, et je ne voulais pas le tuer. Une pure petite créature qui n'avait rien fait de mal à personne.

J'ai réalisé qu'aucun cadeau que mon partenaire voulait me faire si j'avortais, ne serait comparable à ce cadeau que j'avais reçu.

Le temps a passé et mon partenaire est devenu instable. Parfois il voulait être père, parfois non, parfois il voulait avoir des contacts avec moi, parfois non. À la fin, nous avons perdu le contact. C'était très dur pour moi sans lui, car je l'aimais et j'étais aussi très stressée à l'idée d'élever seule mon enfant.

J'ai quitté la maison que nous partagions ensemble, ainsi que mon travail, ce qui m'a laissée sans argent. De 4 à 18 ans, j'ai vécu dans un internat et je suis vraiment traumatisée par tout ce qui concerne l'aide sociale et les internats. J'avais donc peur qu'on m'enlève mon enfant.

Bead Chaim m'a soulagée pendant ma grossesse et j'ai su que j'avais une base, et que mon enfant ne manquerait de rien. Cela m'a beaucoup calmée et m'a permis de me concentrer sur d'autres choses, d'aller de l'avant et de faire des projets pour l'avenir."

Shir a donné naissance à un adorable petit garçon en mai. Elle vit avec ses parents qui l'aident et la soutiennent. Ils sont aux anges avec leur précieux petit-fils.

Elle a appelé le bébé Tohar, qui signifie "pureté", car pour elle, il est pur et doux. C'est une mère aimante et attentionnée.

Shir est reconnaissante pour tout l'amour, les soins et le soutien qu'elle a reçus. Elle a ajouté : "J'espère qu'en partageant mon histoire avec d'autres femmes comme moi, elles comprendront quelle bonne décision j'ai prise et choisiront la vie pour leurs bébés."

Demande de prière urgente pour la petite Avishag

Lorsque notre conseillère a demandé à Maya de nous parler de sa situation actuelle et de la naissance de sa fille, elle nous a envoyé une belle lettre nous partageant les dernières nouvelles de sa vie :

"J'ai donné naissance à Avishag le 24 juillet 2022 par césarienne. L'accouchement a été très stressant, et j'avais peur de l'opération. J’étais à la fois excitée et très inquiète de l'arrivée du bébé. C'est une magnifique petite fille, et je l’aime beaucoup. J'étais si heureuse, jusqu'à ce qu'on découvre qu'elle a une malformation cardiaque et qu'on nous sépare pendant deux semaines. Immédiatement après l'opération, j'ai dû me lever sans me reposer et me rendre au bâtiment où elle était hospitalisée. Chaque jour, je marchais avec la douleur et avec les points de suture dans l'estomac. Je n'avais pas une minute pour récupérer et me reposer.

Même maintenant que nous sommes rentrées à la maison, mon état émotionnel n'est pas facile. Je dois faire face à l'éducation du bébé seule, ce qui est difficile pour moi. Je m'inquiète beaucoup pour elle et je dois l'emmener chaque semaine à l'Institut de cardiologie de l'hôpital. Quelques jours après notre retour à la maison, j'ai découvert qu'elle ne mangeait et ne dormait pas, et j'ai eu très peur.

Le père d'Avishag n'est pas vraiment là. Il vient parfois nous rendre visite mais ne nous aide pas financièrement et se montre souvent stressant et menaçant. C'est difficile pour moi, mais je suis heureuse d'avoir Avishag. Je remercie Dieu pour son cadeau et lui demande chaque jour la force de m'aider à tenir bon et à être forte. Je veux donner à ma fille tout ce dont elle a besoin pour grandir heureuse et sans manquer de rien. Je demande à Dieu de m'aider à prendre les bonnes décisions, à être heureuse et à trouver la meilleure voie pour Avishag, moi et ma chère mère.

L'aide financière de votre organisation m'a beaucoup aidée pendant ma grossesse. Au-delà de l'argent, le soutien mental que j'ai reçu de ma conseillère m'a aidée à traverser cette période difficile. C'est une œuvre sainte. Vous m'avez soutenue, encouragée et aidée. Ma conseillère a prié avec moi et m'a aimée ! Et je ne vous remercierai jamais assez pour cela. Merci à tous ceux qui ont fait des dons. Que Dieu vous bénisse tous."

Maya a écrit cette lettre le 8 août. Depuis, l'état de santé d'Avishag s'est détérioré. Elle est maintenant sous sédatif et sous respirateur. Elle et Maya ont désespérément besoin de vos prières !

Parrainer une Vie

Devenez parrain et aidez une mère à choisir la VIE, en pourvoyant à toutes les choses essentielles dont elle aura besoin pour la 1ère année de son bébé.

Nouveau bureau à Petach Tikva :

En juillet, nous avons loué, rénové et inauguré dans la prière notre nouveau bureau et centre de sensibilisation à Petach Tikvah, une ville située à l'ouest de Tel Aviv. Au fur et à mesure que le nombre de femmes que nous servons dans le pays augmente, nous avons ressenti le besoin de développer notre travail dans la région de Tel Aviv. Nous pensons que ce nouveau bureau permettra d'étendre nos services dans la zone la plus peuplée d'Israël, en travaillant à la protection des mères et des bébés.

Find Healing

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