« Il y avait un membre du sanhédrin du nom de Joseph ; homme bon et juste, il ne s’était pas associé à la décision et aux actes des autres. » (Luc 23.50-51).

Les évangiles nous apprennent que Joseph était un membre fortuné du Sanhédrin, un peu comme un député ou un sénateur. C'était un disciple secret qui attendait le Royaume de Dieu, mais qui craignait les autres dirigeants. Malgré son appréhension et sa position, il n'était pas d'accord avec la politique de son gouvernement. En allant voir Pilate et en demandant la permission d'enterrer le corps du Seigneur Jésus, Joseph a prouvé qu'il était courageux, pratique, proactif et prêt à risquer sa vie et sa réputation pour celui – LE SEUL – en qui il croyait. Le gouvernement israélien autorise et finance les avortements par le biais de notre assurance maladie en utilisant l’argent des contribuables. Nous ne sommes pas d'accord !

NOUS AGISSONS. Par le biais des médias et des contacts avec les travailleurs sociaux, nous tendons la main aux femmes en situation de grossesse critique afin de protéger les mères et les bébés sur le plan émotionnel et pratique. À l'aube de la nouvelle année juive, nous regardons le nombre de femmes qui nous ont contactés de septembre 2022 à fin juin 2023 : 2059 femmes ont téléphoné ou se sont rendues dans nos bureaux pour demander de l'aide ou poser des questions. 981 femmes cherchaient à avorter. Parmi elles, 602 ont accepté de rencontrer leur conseillère locale pour discuter de leurs options. Heureusement, 310 de ces femmes désireuses d'avorter qui ont rencontré les conseillères ont choisi la vie ! 164 ont avorté. Près de 200 femmes ambivalentes quant à l'avortement, susceptibles de mener leur grossesse à terme mais hésitantes, nous ont également contactés. Nous avons soutenu financièrement plus de 60 femmes démunies qui nous ont été adressées par des travailleurs sociaux peu après leur naissance. Nous avons perdu le contact avec certaines femmes avant de connaître leur décision finale. Parfois, certaines femmes nous téléphonent plusieurs mois plus tard pour nous informer qu'elles sont toujours enceintes. Fait remarquable, 48 % des femmes que nous avons aidées sont mariées. Beaucoup de nos mères nous disent que les préoccupations financières sont leur principale motivation pour avorter. C'est pourquoi, cette année, l'opération « Moïse » qui répond à tous les besoins matériels des bébés pendant une année entière, a permis de sauver un nombre impressionnant de 616 bébés !

Nous sommes profondément reconnaissants d'avoir pu sauver toutes ces vies grâce à votre participation. Merci d'être des donateurs joyeux. Que Dieu vous bénisse abondamment, afin qu'en toutes choses et en tout temps, ayant tout ce qu'il faut, vous abondiez en toute bonne œuvre (1 Corinthiens 9).

Distribution de sacs à dos

Cette année encore, grâce à la générosité d'autres organisations israéliennes à but non lucratif, nous avons pu distribuer plus de 500 sacs à dos à nos mères dans tout le pays, pour leurs enfants en âge d'aller à l'école. Comme le savent tous les parents, les fournitures scolaires peuvent être coûteuses, surtout en Israël où les livres scolaires ne sont pas gratuits. Ces sacs à dos, avec les fournitures à l'intérieur, ont été un cadeau précieux pour les mamans et leurs familles.

Honorer tout le monde

À la fin de notre formation de 10 semaines pour les mères éthiopiennes et érythréennes, celles-ci ont voulu exprimer leurs remerciements : pour le cours, pour le fait de les avoir choyées avec un bon brunch chaque semaine, et pour leur avoir témoigné dignité et respect. Elles ont écrit de belles lettres de remerciement. Elles ont préparé un délicieux repas d'injera (pain plat éthiopien) et de wot (ragoût éthiopien) qu'elles ont partagé avec le personnel du bureau, exprimant leur gratitude pour l'initiative et la possibilité d'avoir ces réunions. Plusieurs mères ont déclaré qu'elles n'avaient jamais rencontré autant d'amour et d'acceptation dans la société israélienne. Elles ne sont pas habituées à ce que quelqu'un se soucie d'elles et veuille les aider. Notre gentillesse les a profondément touchées. Les réunions les ont encouragées et rapprochées. L'enseignement les a responsabilisées et leur a donné des outils pour élever leurs enfants dans un pays qui leur est étranger. À la fin du cours, elles ont le sentiment de pouvoir offrir un meilleur avenir à leurs enfants.

Beaucoup de cadeaux pour les mamans

Le 1er août, nous sommes allés rejoindre notre équipe à Beer Sheva pour distribuer une multitude d'articles pour bébés qui nous avaient été généreusement offerts. Plus d'une centaine de mamans sont venues à notre centre de distribution pour recevoir des chaises hautes, des lits, des parcs, des barrières de lit, des matelas, des poussettes, des vêtements et bien d'autres... Il y avait une telle quantité d'articles qu'ils ont également été distribués dans plusieurs de nos autres centres. Les mères étaient absolument ravies d'être si bénies.

Rénovation des Jardins de la vie

Les Jardins de la Vie, des jardins commémoratifs boisés où des arbres sont plantés en l'honneur des bébés perdus à la suite d'un avortement, d'une fausse couche ou d'une mortinaissance, ont fait l'objet de récentes rénovations. De nouveaux panneaux d'un vert éclatant ont été placés sur les portes d'entrée et dans l'ensemble des jardins, rappelant aux gens le caractère sacré de l'endroit. Un grand conteneur de stockage a été ajouté afin que le matériel de nettoyage soit plus facilement accessible. Des équipes sont venues embellir le terrain. Nos 300 oliviers porteront bientôt des fruits et seront prêts à être récoltés pour produire davantage d'huile d'olive. Une note de remerciement spéciale a été écrite à notre hôtesse de prière Laurel pour sa gentillesse : « Merci beaucoup Laurel ! Tu fais un travail sacré, vraiment. Merci beaucoup. C'était un plaisir pour nous de faire ta connaissance. »

Le couple avait planté 2 arbres pour leurs jumeaux dont le cœur s'était arrêté de battre à 21 semaines dans l'utérus. Nous partageons le chagrin de ce couple qui a perdu ses jumeaux, mais nous sommes reconnaissants de pouvoir leur offrir du réconfort dans les jardins de la vie. Tous sont invités à planter des arbres pour les bébés qui n'ont pas été portés. Écrivez à notre bureau pour planter un arbre : info@beadchaim.org.il

Shira et son petit Shai David

Shira a 37 ans, elle est mariée et vit avec sa famille à Eilat. Lorsqu'elle s'est retrouvée face à une grossesse inattendue, elle était très inquiète. Sa situation financière était extrêmement difficile. La jambe de son mari avait été blessée lors d'un accident de travail. Il lui était donc très difficile de trouver du travail. Shira s'inquiétait également de son âge et envisageait sérieusement d'avorter. À l'âge de 17 ans, elle s'est fait avorter et en a souffert émotionnellement, avec de nombreux regrets. Aussi, lorsque son assistante sociale l'a encouragée à appeler Be'ad Chaim, Shira a été soulagée de trouver de la gentillesse et de l'aide. Tout au long de la grossesse, son mari l'a soutenue et l'a aidée à s'occuper de leurs enfants. Il a également trouvé du travail dans une boucherie près de chez eux. Ils ont appelé leur nouveau fils Shai, ce qui signifie cadeau. Shira a déclaré que ce précieux bébé était arrivé comme un cadeau surprise. Ils souhaitent que vous priiez pour la guérison complète du mari de Shira.

Ortal et son petit Elai

Ortal a 44 ans, est célibataire et a un fils de 22 ans. Elle travaille dans un jardin d'enfants en tant qu'assistante pédagogique. Elle avait une relation avec un homme, mais lorsqu'il a appris qu'elle était enceinte, il n'a plus voulu avoir affaire à elle. Ortal était effrayée et désorientée. Son fils est actuellement en prison pour trafic de drogue et elle n'a reçu ni aide ni soutien de sa famille. Elle a commencé à penser que l'avortement était sa meilleure option. Heureusement, en cherchant de l'aide sur Internet, elle est tombée sur Be'ad Chaim et a décidé de prendre contact avec nous. Dès qu'elle a pu s'asseoir avec l'une de nos merveilleuses conseillères, Ortal a reçu tout l'amour et le soutien dont elle avait besoin pour choisir courageusement la vie pour son bébé. Sa conseillère l'a non seulement encouragée sur le plan émotionnel, mais elle l'a également inscrite au projet « Opération Moïse », qui lui a permis de subvenir à tous les besoins de base de son bébé pendant une année entière. Ortal a donné naissance à son fils Elai en mars. Elle est profondément reconnaissante d'avoir choisi la vie, car Elai lui a redonné le goût de rire.

Hannah et le petit Shoham

Hannah est une mère très occupée. Âgée de seulement 25 ans, elle est célibataire et a 2 petits garçons. Lorsqu'elle est tombée à nouveau enceinte, elle a paniqué. Elle avait subi un avortement dans le passé, ce qui lui avait causé beaucoup de peine émotionnelle, et elle ne voulait pas revivre cela. Mais elle n’arrivait pas à imaginer comment elle pourrait se débrouiller seule avec un autre bébé. Elle a appelé notre service d'assistance téléphonique et a trouvé de l'aide. Il y a quelques mois, son troisième fils, Shoham, est né. Le père de Shoham était avec Hannah, tandis qu'une amie s'occupait de ses deux aînés. Depuis la naissance, Hannah a du mal à s'adapter au fait de s'occuper seule de 3 jeunes garçons. Heureusement, elle bénéficie d'une aide du gouvernement pour la garderie de ses aînés, ce qui lui permet d'avoir Shoham seul le matin. Cependant, c'est le soir qu'elle a le plus de mal à s'adapter ! Hannah est une mère merveilleuse et fait de son mieux pour s'assurer que ses enfants soient en sécurité et grandissent sainement. Elle affirme que Shoham se porte bien et qu'il est très souriant.

Nadia et sa petite Yahalom

Nadia a 18 ans et vit sur la côte méditerranéenne avec sa mère et son frère. À l'âge de 17 ans, elle a eu un petit ami qui l'a battue lorsqu'il a appris qu'elle était enceinte. Elle s'est retrouvée à l'hôpital. Nadia pensait que sa seule option était d'avorter. Lorsque sa mère lui a rendu visite et qu'elle a appris la situation, elle a encouragé sa fille à garder le bébé, en lui disant qu'elle la soutiendrait. Nadia était encore confuse, mais lorsqu'elle a demandé de l'aide aux services sociaux, ceux-ci l'ont orientée vers notre conseillère Yael. Lors de sa rencontre avec Yael, Nadia a trouvé de la grâce et de la compassion, des ingrédients essentiels pour encourager un choix de VIE. Elle a appelé sa nouvelle fille Yahalom, ce qui signifie « diamant », car Nadia dit que Yahalom brille comme un diamant. Pourtant, elle s'inquiète de son avenir. Les travailleurs sociaux venaient chaque semaine pour vérifier s’il y avait des drogues et de l'alcool chez elle et avertissaient Nadia de la possibilité de perdre son enfant. Nadia dit que ses conversations avec Yael l'ont aidée à rester sur le droit chemin et lui ont donné l'espoir d'un nouveau départ. L'aide pratique apportée par notre projet « Opération Moïse » sous la forme de meubles pour bébés et de coupons d’achat mensuels, a été très importante. En effet, chaque fois que l'assistante sociale venait la voir, elle pouvait constater que Nadia disposait de tout ce dont elle avait besoin pour le petit Yahalom. Yahalom a maintenant plus d'un an. Nadia a loué un petit appartement non loin de sa mère. Elle voulait continuer à vivre avec sa mère, mais son frère qui vit à la maison, était souvent violent et il est maintenant en prison pour ses actes. Les travailleurs sociaux ont obtenu un financement qui paie la garderie et aide à payer le loyer de l'appartement. Nadia dit qu'il n'est pas facile d'être une jeune maman, mais elle est très reconnaissante d'avoir sa mère qui la soutient et qui est toujours là pour elle. Nadia nous a envoyé une photo du petit Yahalom pour que nous puissions voir à quel point il grandit bien. Elle dit : « C'est grâce à votre aide que ma douce petite fille grandit si bien. »

Tournage de courtes vidéos pour les médias :

Une fabuleuse série de courtes vidéos en hébreu a été créée pour les réseaux sociaux afin de sauver des vies. Les vidéos comprennent les témoignages de 3 mères différentes (44, 25 et 16 ans) qui ont toutes choisi la vie ; les conseils de plusieurs de nos conseillères ; les mots d'encouragement de notre directrice Sandy, et l'inspiration d'un médecin pro-vie. Voici l'histoire racontée par Ada, mère d'Elia, pour sa vidéo : « Lorsque j'ai découvert que j'étais enceinte, je l'ai très mal vécu. Ma mère était décédée 5 mois auparavant et je ne voyais pas pourquoi je mettrais au monde un autre enfant qu'elle ne connaîtrait pas. J'ai pleuré en disant à mon mari : Je ne veux pas de ce bébé. Mon état émotionnel n'est pas bon. Je voulais me faire avorter. Au centre Lilach [le centre de grossesse de Be'ad Chaim], j'ai été encouragée à donner vie à ce bébé. Ils m'ont accueillie avec chaleur et sans me juger pour mon désir d'avorter. Lorsque j'ai tenu Elia dans mes bras pour la première fois, j'ai ressenti une joie immense. Mon désir de le protéger s'est éveillé. Parfois, je ne dormais pas et je vérifiais s'il respirait. Aujourd'hui, moi et toute notre famille, nous aimons beaucoup Elia. »