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Chers amis, partenaires et guerriers de prière,

Chaque enfant a droit à la vie : un droit des plus basiques. Ce droit à la vie ne peut dépendre des circonstances de la conception, ni des conditions de vie de la maman, ou de sa volonté. Pourtant, un tribunal britanique a récemment pris la décision qu’une femme enceinte ayant des capacités mentales limitées, devrait avorter, même contre sa volonté. Le juge a décidé qu’une fin de grossesse serait dans les meilleurs intérêts de la femme, malgré les objections de la mère de la femme en question. Cette ancienne sage-femme était contre l’avortement et disait qu’elle pouvait s’occuper de l’enfant, avec l’aide de sa fille. Dans cette lettre de nouvelles, vous lirez des histoires de plusieurs femmes qui ont choisi la vie pour leurs bébés, malgré des circonstances difficiles. Viki, tout comme la femme du cas du tribunal britanique, a des difficultés mentales, mais grâce à Dieu, son bébé vit !

Merci de nous aider à sauver les vies des enfants de cette lettre de nouvelles, ainsi que beaucoup d’autres. Grâce à votre aide, nous sommes témoins d’une naissance presque chaque jour !

Viki et son bébé Yasmin

Viki a mis au monde sa fille Yasmin en mai 2019.

Yasmin est le deuxième enfant de Viki qui a des déficiences mentales. Viki est née en pleine santé, mais a contracté une méningite à l’âge de 2 ans, ce qui a laissé des lésions cérébrales. Ses parents ont pris soin d’elle toute sa vie et ils ont été sous le choc quand elle est devenue enceinte pour la première fois, il y a 9 ans de cela. À ce moment-là, les services sociaux ont fait pression pour qu’elle avorte, mais sa mère s’est catégoriquement opposée à cela, protégeant la vie de son futur petit-fils. Depuis, sa maman a pris soin de Viki et de son enfant. Ce fut un nouveau choc quand Viki est retombée enceinte. La difference c’est que cette fois-ci, c’était le fruit d’une saine relation. Viki et son copain ont désormais trouvé un appartement et élèvent eux-mêmes les deux enfants. Les services de protection de l’enfance les gardent sous surveillance, mais jusque-là ils s’en sortent très bien. Bien que Viki soit handicapée mentale, elle a eut la sagesse de Dieu de choisir la vie pour son enfant.

“Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes.” (1 Corinthiens 1.27)

La joie au lieu du deuil

Lev, le 4ème enfant de Shoshana, est né en mars dernier, à la suite de la mort tragique de sa grande soeur un an plus tôt. Shoshana n’a presque pas senti de contractions et tout s’est passé tellement vite qu’elle a accouché à la maison. L’ambulance a mis 25’ avant d’arriver et entre temps, le bébé était déjà né ! Heureusement, la voisine de Shoshana qui était sage-femme, a pu l’assister, lui sauvant vraiment la vie !

Shoshana a dû recommencer à prendre des médicaments contre la dépression (elle avait dû arrêter pendant la grossesse), ce qui fait qu’elle est incapable de s’occuper de Lev.

Shoshana, son mari et leur aîné sont passés par une thérapie suite au décès de leur deuxième enfant. En plus du stress financier auquel ils faisaient face, son mari a eu du mal à garder son travail. Il avait sa propre entreprise de ménage, mais a dû deposer le bilan l’année dernière. Il travaille désormais pour quelqu’un dans le même style d’entreprise, mais son coeur n’y est pas. Shoshana quant à elle, fait de son mieux pour être optimiste pour le futur. Tout le monde aime Lev, en particulier son grand frère. Pour Shoshana, la vie de Lev est une sorte de “compensation” de celle de l’enfant qu’ils ont perdu. L’aide qu’ils peuvent recevoir cette année grâce au Projet Opération Moïse, est un grand soulagement, alors qu’ils essaient de rembourser leurs dettes et de faire face au dépôt de bilan. Merci de prier le Psaume 30 pour cette précieuse famille :

“Car sa colère dure un instant, Mais sa grâce toute la vie; Le soir arrivent les pleurs, Et le matin l'allégresse. […] Et tu as changé mes lamentations en allégresse, Tu as délié mon sac, et tu m'as ceint de joie, Afin que mon coeur te chante et ne soit pas muet. Éternel, mon Dieu! je te louerai toujours.”

Que Dieu change leur deuil en joie.

Une maman a besoin de vos prières

La belle petite Maor a fêté ses 1 an en mai dernier. C’est une belle petite fille en pleine santé, qui grandit bien. Rachel, sa maman se trouve dans une relation instable avec son copain depuis 10 ans, et ils ont déjà une fille de 5 ans. Rachel est passée par 2 avortements et avait pensé avorter lorsqu’elle était enceinte de Maor. Elle se réjouissait d’avoir choisi la vie pour Maor, bien qu’elle se soit entre temps séparée de son copain. Elle se sentait bénie avec ses deux filles et était arrivée à retrouver un rythme de vie.

10 ans auparavant, elle avait eu un cancer de la bouche qui avait pu être traité. Tout allait bien et elle se croyait totalement guérie jusqu’à ce que le cancer refasse surface aujourd’hui. Elle va de nouveau devoir passer par des traitements et se faire opérer dans les prochaines semaines. Les médecins devront enlever une partie de sa langue et elle ne pourra probablement plus parler pendant les deux mois qui suivront l’opération. Elle pourra aussi faire face à des difficultés pour manger.

Rachel sera incapable de travailler car elle devra subir de nombreux tests et se rendre à des rendez-vous de suivi presque quotidiens. Ses parents l’aident à prendre soin de ses filles pendant son absence. Merci de prier que Dieu les protège pendant que leur maman se trouve dans cette situation vulnérable. Malgré toutes ses difficultés, Rachel est forte et pleine d’espoir.

Merci de prier pour la guérison totale de Rachel, pour que Dieu lui révèle son amour et lui donne sa paix.

Rachel a exprimé sa profonde reconnaissance à Be’ad Chaim et aux donateurs de l’Opération Moïse : “Je suis vraiment reconnaissance pour toute l’aide que j’ai reçue. Merci beaucoup ! Cela m’a vraiment aidée et était important pour nous. J’ai vraiment apprécié cette aide.”

Rencontre au Bureau Central des Statistiques

Plusieurs de nos équipiers à Be’ad Chaim ont rencontré le personnel du Bureau Central des Statistiques à Jérusalem, pour parler d’une éventuelle collaboration sur une étude nationale au sujet de l’avortement. Voici quelques uns des points abordés pendant cet important rendez-vous :

• Notre équipe les a invités à vérifier le nombre réel d’avortements en Israël parce que le nombre avancé (environ 19,000) a à peine changé durant les 30 dernières années. Ils ont reconnu le fait que ce nombre n’était pas correct car notre population est passée de 3 à 8,5 millions en 30 ans. Les statistiques officielles ne montrent que le nombre d’avortements financés par le gouvernement, et ne mentionnent pas ceux réalisés sur le “marché privé”.
• Ils vont continuer à demander plus de rapports détaillés sur l’avortement dans les cliniques et le Ministère de la Santé, bien que dans le passé, le niveau de coopération avec ces derniers a été minimal. Ils vont aussi soulever cette question à l’occasion de forums avec le Ministère de la Santé, lors des discussions sur les statistiques concernant des questions de santé dans la société Israélienne.
• Ils étaient assez choqués d’apprendre la souffrance par laquelle les femmes passent lors d’un avortement, et étaient touches d’entendre parler des Jardins de la Vie, un endroit de guérison et de restauration pour celles et ceux qui souffrent après la perte d’un bébé.
• Nos échanges ont permis de mettre l’accent sur le fait que l’avortement en Israël n’est pas une question de chiffres, mais plutôt de personnes qui ont été blessées par cela, ainsi que leurs histoires personnelles.
• Ils vont essayer d’ajouter des questions sur les avortements illégaux dans d’autres études publiques qu’ils réalisent, bien que ce sujet soit très controversé.
• Ils nous ont suggéré d’approcher les fabriquants du Postinor (la Pilule du lendemain) et du Mifegyne (RU486, pour une interruption médicamenteuse de grossesse), afin d’en savoir plus sur les chiffres des ventes.

L'objectif de cette étude est d’exposer la vérité sur l’avortement en Israël, d’influencer l’opinion publique et d’être capable d’offrir plus de solutions aux femmes enceintes en crise. Ces statistiques vont permettre aux gens de parler de l’avortement et de faire attention à ces femmes (mais aussi les hommes) qui souffrent à cause d’un avortement, mais aussi de donner de la valeur à la vie des dizaines de milliers de bébés avortés chaque année.

Il est intéressant de noter que dans une simple étude menée par notre équipe, sur 20 femmes interrogées, 8 étaient passées par un avortement et presque toutes regrettaient leur choix. Une seule d’entre elles aurait de nouveau choisi l’avortement si elle pouvait remonter le temps.

Les statistiques ne sont pas juste des nombres. Il s’agit de BÉBÉS. L’avortement n’est pas qu’un problème. Il s’agit de VIES.

Les Jardins de la Vie :

Les Jardins de la Vie sont une belle zone boisée de 1,5 hectares environ. Ils se trouvent à Latrun, au centre d’Israël, à mi-chemin entre Jérusalem et Tel Aviv. Depuis 2010, ce terrain nous a été librement loué par les moines d’un monastère, pour être un lieu pour se souvenir et honorer les bébés qui n’ont jamais pu voir le jour, ou qui sont morts rapidement après leur naissance. De beaux écriteaux en céramique avec des versets bibliques se trouvent de part et d’autre de la forêt, à côté de bancs en pierre, favorisant des temps de méditation et de réflexion.

Dernièrement, une grand-mère a planté un arbre en l’honneur de son premier petit-enfant, mort en couche. Cet acte symbolique était une manière de reconnaître cet enfant comme faisant partie de sa famille. Cet enfant était le premier de sa fille. Il n’a jamais été pris dans les bras et n’a pas vu le jour, mais il a été donné et repris par Dieu dans son Amour et sa Grâce.

Un autre arbre a été planté par une femme française qui a perdu son unique enfant à cause des violences physiques de son compagnon. En pleurs, cette femme nous a partagé qu’à 42 ans, elle était tombée enceinte d’un homme marié. Elle avait choisi la vie pour son enfant, car elle avait réalisé qu’elle n’en aurait jamais d’autre. Pourtant son compagnon avait insisté pour qu’elle avorte. Quand elle avait refusé, il l’avait frappée à l’estomac. Nous avons prié pour cette précieuse femme, que Dieu remplisse son vide par Son Amour. Un cyprès a été planté en l’honneur de cet enfant, qui n’a pas pu être vu par sa maman, mais que Dieu, Lui, a vu et connu.